Search results

Your search found 75 items
Previous | Next
Sort: Relevance | Topics | Title | Author | Publication Year View all 1 2
Home  / Search Results
Author(s): Drahi, Patricia
Date: 2015
Abstract: Depuis le début des années 2000, l’enseignement de la Shoah est perçu en France comme une question socialement vive susceptible de déréguler les pratiques de classe. Cette thèse en sciences de l’éducation étudie l’expérience de l’enseignement de la Shoah des profes-seurs du secondaire en France. En s’appuyant sur 30 entretiens semi-directifs, la recherche montre, de l’intérieur, comment les professeurs interrogés perçoivent cet enseignement, ses difficultés et s’intéresse aux réponses déployées par les interrogés. Les résultats montrent les difficultés provenant du côté des élèves : saturation présumée, antisémitisme, concur-rence des mémoires, mais aussi concurrence entre les savoirs sociaux et le savoir scolaire. Du côté des enseignants, apparaît également la vivacité de la question, divisant davantage qu’elle ne fédère les membres de l’équipe éducative. De plus, l’impact émotionnel sur l’enseignant que la confrontation entre savoir scolaire et savoir social véhiculé par les élèves peut engendrer, accentue les difficultés rencontrées. Les professeurs qui montrent une assu-rance dans cet enseignement révèlent au travers des récits de vie de classe, qu’ils investis-sent pleinement le pôle didactique et le pôle pédagogique de la fonction de professeur. Aller à la rencontre de ce savoir social avec bienveillance et exigence, faire dire mais ne pas lais-ser dire amènent ces professeurs à répondre dans le cadre d’un savoir historique, précis et rigoureux qui refuse la dérive relativiste ou normative (Legardez, 2006). L’énoncé de repères éthiques et citoyens, une vigilance quant à la gestion de l’émotion dans la classe y compris de celle de l’enseignant, participent aussi au cadre construit par les professeurs. Ainsi ces derniers alternent entre le pôle didactique le pôle pédagogique, ce qui leur permet de rentrer dans « le fonctionnement improvisationnel de l’enseignant expert » (Tochon, 1993). L’enseignement de la Shoah dans certaines situations sensibles est assimilé à un combat. Une typologie inspirée des travaux de Jacques Pain (1992) sur la régulation de la violence délinquante par les arts martiaux émerge : combattant stratège, combattant intrépide, com-battant émotif, ou témoin distancié sont les différentes figures enseignantes qui se dégagent de cette recherche.
Date: 2024
Date: 2024
Author(s): Wagrell, Kristin
Date: 2022
Abstract: Antisemitismen i Stockholms skolor är ett mångbottnat problem. Judiska elever vittnar om språkbruk och handlingar som får dem att känna sig utpekade, stressade och ledsna. Personalen uppvisar också kunskapsluckor vad gäller några av antisemitismens centrala delar. Den här rapporten är en del av ett mer omfattande arbete inom Stockholm stad att motverka antisemitism. I rapporten undersöks förekomsten av antisemitism i Stockholms grundskolor och gymnasieskolor samt hur skolpersonal och judiska elever upplever antisemitismen som ett problem i skolmiljön. Resultaten har tagits fram genom en blandning av kvalitativ och kvantitativ metod. Syftet med undersökningen är att förstå om och hur antisemitismen utgör ett problem i Stockholms grundskolor och gymnasieskolor samt att på basis av resultaten presentera förslag om åtgärder. Undersökningen bidrar också till att identifiera olika områden som staden bör fortsätta undersöka för att få en djupare kunskap om de problem som antisemitismen utgör i skolans värld. Den kvantitativa undersökningen bygger på en enkät om 11 frågor som besvarades av undervisande lärare vid Stockholm stads kommunala grundskolor och gymnasieskolor under perioden november 2021 – februari 2022. Den kvalitativa undersökningen bestod av semistrukturerade intervjuer med skolpersonal (20 personer) samt judiska elever (9 personer). Under intervjuerna fick skolpersonalen svara på frågorna från enkäten och utveckla sina resonemang kring frågeställningarna. De judiska eleverna fick ge sin syn på antisemitismen som problem samt om hur de känner och tänker kring egna och andras erfarenheter av antisemitism.
Author(s): Misco, Thomas
Date: 2007
Date: 2024
Abstract: French students in the third and final year from the Humanities and Social Sciences license degree course traveled to Ukraine and Belorussia between 2017 and 2020, in order to carry out surveys of eyewitnesses to the so-called “Holocaust by Bullets.” The subject-matter stands out in the French scholarly scene, as the Holocaust usually attracts little attention at this level of studies. Students registered in the course hail from license degrees in History, Social Sciences or Geography, and have chosen to attend the course labeled “European Historical Heritage and Citizens’ Thoughts” as a complement to a more classical curriculum, and as a way of enhancing their own university curriculum. The research professors involved have also volunteered to participate as authors of the aforementioned multidisciplinary program, with the aim to raise awareness to research practices on the Holocaust. University professors and teams from the Yahad-in-Unum NGO take turns leading the two-hour weekly sessions. The professors help establish theoretical focus and provide methodological tools, develop lines of investigation on various areas of interest (e.g., mode of operation used in the shootings, collaboration and rescue operations, and neighbors of the crime scene), as well as the context (anti-Semitism, racism, local geopolitics, regional history, culture and society, etc.), while Yahad-in-Unum participants describe actual cases based on records, maps and filmed testimonies. They had the task to provide documents from Soviet and Nazi archives translated from Russian, or from German, and act as translators during fieldwork. Students are encouraged to participate as often as possible and have to prepare analytical reports and presentations following each session, while adopting the position of a researcher.
Author(s): Ledoux, Sébastien
Date: 2016
Abstract: Depuis 2012, l’histoire de la mémoire du génocide des Juifs est étudiée en terminale (série L, ES) dans le cadre du chapitre portant sur « L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale ». Si les enseignants sont sollicités chaque année à l’occasion de journées commémoratives pour transmettre à leurs élèves la mémoire de la Shoah, porteuse d’un enjeu civique, l’introduction dans les programmes de ce sujet d’histoire relève d’une ambition pédagogique qui doit nécessairement s’articuler à la recherche scientifique. Dans cette perspective, cet article fait le point sur les récentes avancées historiographiques concernant l’histoire de la mémoire du génocide des Juifs en France qui permettent d’affiner un découpage chronologique que plusieurs manuels scolaires présentent de façon caricaturale. Il convient ainsi de remplacer le schéma narratif classique polarisé autour de « oubli/mémoire/temps du devoir de mémoire » par une périodisation qui prend en compte les traces -éparses mais significatives- de la mémoire du génocide dans la société française dès les années 1950, ce qui relativise fortement la thèse de son oubli. Les années 1970 et surtout 1980 sont marquées par des mises en récit publiques du génocide qui le situent dans un horizon commun de plus en plus partagé en le référant à des enjeux contemporains (lutte contre le négationnisme et l’antisémitisme, lutte contre l’extrême droite, reconnaissance et réparations dues aux victimes, reconnaissance officielle de la participation active de Vichy, exercice de la justice pour les crimes contre l’humanité). La prise en compte de cette mémoire dans les années 1990 par un État qui reconnait sa responsabilité historique dans le crime génocidaire entraîne de nombreuses actions publiques qui se déclinent sous différentes formes (commémorations, mémoriaux, voyages scolaires). L’Ecole est alors mobilisée comme un acteur privilégié de la transmission de cette mémoire qui est investie d’enjeux éducatifs fondés sur la promotion des valeurs des droits de l’homme et du vivre ensemble.
Date: 2024
Abstract: While Holocaust memory underscores the significance of freedom, the actual enactment of freedom varies across different countries, posing a vital question for educating about the Holocaust. How do educators navigate this dissonance? Do they serve as conduits for government perspectives, or do they exercise their teacher autonomy? As part of a comparative study examining shifts in Holocaust memory in Europe from 2020 to 2022, my colleagues and I conducted in-depth interviews with 75 Holocaust educators from Poland, Hungary, Germany, and England, inviting them to share their life stories and professional experiences. This article delves into a recurring theme found within these educators’ narratives: the appreciation of freedom and choice.

To interpret the significance of this theme, I integrate educational theories on ‘difficult history’ and teacher autonomy with theories of psychological reactance and the freedom quotient (FQ). I draw on Isaiah Berlin's concepts of negative and positive liberty to bridge the personal and societal dimensions. The resulting model provides a framework for the study's findings. As expected, teachers from Poland and Hungary felt their negative liberty was constrained, while those from Germany and England reported a greater degree of autonomy. More surprisingly, limited negative liberty led many interviewees from Poland and Hungary to find powerful ways to express their inner freedom. These included resistance to authority, activism within and beyond the classroom, and the application of diverse and creative pedagogical approaches in EaH. The interviews also pointed to a connection between higher levels of negative liberty in Germany and England, and a plurality of content and goals in EaH within these countries. In light of these findings, I offer policy and educational recommendations.
Date: 2024
Abstract: Aims and Objectives:
This article explores the challenges Jewish children face in educational programs teaching about Judaism and Jewish culture located in the United States and Europe. Students learn to decode Hebrew but not to read for comprehension, which conflicts with other types of literacy learning they encounter throughout their education in school and at home.
Methodology:
The study is based on long-term participant observation at two religious education programs, one in the United States and one in Luxembourg.
Data and Analysis:
A language socialization lens was applied to coded fieldnotes to bring findings into conversation with each other.
Findings:
Following initial frustrations stemming from a mismatch between American and European schooled literacy expectations and Hebrew decoding, students came to understand Hebrew as a distinctive sacred language. This allowed them to reconceptualize decoding as a successful and meaningful form of literacy and to see themselves as competent Hebrew users and members of a broader Jewish community.
Originality:
Existing studies primarily focus on sacred languages and literacies oriented around supporting connections with the divine. This study contributes to the existing body of work by illustrating religious literacy education aimed at cultivating communal and religious identification.
Implications:
This study provides evidence that decoding of sacred texts without comprehension of lexico-semantic content can be a meaningful form of literacy that enables religious members to affirm and do community without explicit reference to divine relations. It argues for a distinctive form of bilingualism in which the sacred language and talk about it work together to create meaningful religious learning.
Date: 2023
Date: 1994