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Author(s): Kahmann, Bodo
Date: 2017
Abstract: Since the turn of the millennium a growing number of European populist radical-right parties have taken to criticizing antisemitism and embracing Israel's cause in its conflict with the Palestinians. This development raises the question of whether, for the first time in European history, we are confronting radical-right politics that is not antisemitic. Kahmann’s article approaches this recent development on the extreme right-wing spectrum of European parties from an empirical perspective: he analyses the manner in which leading representatives of the Belgian Vlaams Belang (VB), the Sweden Democrats (SD) and the (now-defunct) German party Die Freiheit have articulated their anti-antisemitism and their solidarity with Israel, and the conclusions that are thereby suggested with regard to the underlying image of Jews and Israel. Kahmann's analysis shows that the pro-Israel and anti-antisemitic turn serves primarily as a pretext for fending off Muslim immigrants, which is claimed as a contribution to the security of the Jewish population. Furthermore, it shows that the right-wing ideal of an ethnically homogeneous nation results in the perception of Jews as members of a foreign nation and in the cultivation of stereotyped images of Jews. For these parties, the status of the Jewish population in the respective European states remains therefore precarious: Jews are merely granted the status of a tolerated minority as long as they are not considered to pose any threat to the ‘native’ culture. The conflict between Israelis and Palestinians serves in this context as a convenient screen on which to project the popular right-wing narrative of a battle between the Judaeo-Christian Occident and the Muslim world.
Author(s): Susán, Eszter
Date: 2024
Author(s): Munzer, Stephen R.
Date: 2015
Abstract: After an appellate court made circumcision of minors effectively illegal in the absence of a medical justification, the German Parliament passed a statute that restored, with some limitations, the right of parents to seek ritual circumcisions for their sons. Between these events, a fierce controversy broke out in Germany involving Jews, Muslims, and other Germans. Whereas circumcision without medical indication is rare among most Germans, it is a common religious practice in Jewish and Muslim communities in Germany. The debate tapped into ongoing discussions of German cultural norms, German secularization, and a long history of antiSemitism and a much shorter history of anti-Muslim sentiment in Germany. It also tapped into the religious and traditional practices –
sometimes converging, sometimes diverging – of Jews and Muslims. This Article discusses the range of opinions on religious circumcision among Germans and other Europeans. It disentangles the social factors at work in the debate and analyzes the court decision and the new statute. It also examines some recent decisions under the new statute and explores problems with the statute’s application. Given that roughly 700 million boys worldwide have undergone ritual circumcision, the German controversy has global implications.
This Article shows that at day’s end, the debate turns on issues of toleration and multiculturalism. It is scarcely possible to resolve this debate without asking, “What is a child?” If a child is a proto-member of his parents’ religious community and has only a weak right to bodily integrity, or if the risk-benefit ratio favors circumcision and the parents have a broad scope of consent, then circumcision without medical indication might be legally and morally permissible. Parents might then have discretion to place on his body a permanent physical symbol of his expected or hoped for religious affiliation as an adult. Yet if a child has a strong right to bodily integrity, and circumcision is not medically indicated, then the permanent physical modification of his body with a symbol of Jewish or Muslim identity might be problematic, and circumcising him for aesthetic or other nonreligious reasons might likewise
be problematic.
Date: 2019
Author(s): Wodziński, Marcin
Date: 2012
Author(s): Wich, Nico
Date: 2024
Date: 2024
Date: 2024
Date: 2024
Date: 2025
Abstract: CLe 10 octobre 2013, lors d’une réunion plénière à Toronto, l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) a marqué un tournant dans la compréhension des manipulations historiques en introduisant l’expression « distorsion de la Shoah ». Cette nouvelle terminologie qui étend la réflexion sur les menaces posées par l’antisémitisme et le négationnisme, dépasse le simple ajout lexical. Elle reflète une prise de conscience accrue face à la complexité des discours visant à remettre en question la réalité historique de la Shoah.
Le « négationnisme », un mot inventé en 1987 par l’historien Henry Rousso dans son ouvrage Le Syndrome de Vichy, désigne les idées de ceux qui minimisent ou nient l’extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, l’historien souhaitait rectifier l’usage inapproprié du terme « révisionnisme », souvent confondu avec celui de négationnisme, et rappeler que, dans une démarche scientifique, le révisionnisme se distingue clairement de ce dernier. Il expliquait alors :
Le révisionnisme de l’histoire étant une démarche classique chez les scientifiques, on préférera ici le barbarisme, moins élégant mais plus approprié, de « négationnisme », car il s’agit bien d’un système de pensée, d’une idéologie et non d’une démarche scientifique ou même simplement critique.
Le négationnisme, en tant qu’idéologie, cherche avant tout à effacer ou déformer la réalité de la Shoah. Toutefois, cette définition s’avère insuffisante pour désigner d’autres formes de falsifications historiques qui, plutôt que de nier directement l’événement, le réinterprètent de manière à le banaliser, le déformer ou le trivialiser…
Author(s): Kasianov, Georgiy
Date: 2025
Abstract: Cet article aborde la restauration de la mémoire de la Shoah en Ukraine, ainsi que le rôle, dans ce processus, de différents acteurs de la mémoire et de leurs actions. Cette question sera étudiée à la lumière des changements intervenus dans la politique historique ukrainienne au cours des années 1990-2010, à travers le prisme de l’interaction entre un récit national ethnocentré et la mémoire de la Shoah. Les choix mémoriels de l’Ukraine s’inscrivent dans ce qu’on pourrait qualifier de « modèle est-européen » au sein duquel domine un récit focalisé sur le groupe ethnique majoritaire qui y tient le rôle principal. L’histoire de l’Ukraine est celle des Ukrainiens ethniques et est racontée comme le long cheminement d’un peuple vers la création d’un État national (ou vers le rétablissement de celui-ci). On y observe enfin surtout des discours post-traumatiques et postcoloniaux, ainsi qu’une lecture des relations avec les pays voisins fondée sur des rivalités. Dans ce contexte, l’appropriation de la mémoire sociale (culturelle) de la Shoah et son inclusion dans le récit mémoriel officiel font inévitablement face à des difficultés.
En Ukraine, cette intégration rencontre les mêmes obstacles qu’ailleurs en Europe centrale et orientale et dans les pays baltes :
Premièrement, nous l’avons dit, on ne peut brosser le tableau complet de la Shoah sans se heurter au récit national canonique dans lequel la mémoire de la Shoah, que ce soit sous sa forme nationale ou transnationale, n’est pas présentée comme faisant partie de la mémoire collective…
Author(s): Ragaru, Nadège
Date: 2025
Abstract: To be valid, history must be predicated on absolute, uncompromising truth, not manipulation. Eighty years ago, 48,000 Jews were not deported from Bulgaria — while 11,343 other Jews were cruelly loaded on trains bound for Treblinka where they were murdered. These are two interdependent realities that cannot be and must not be allowed to be uncoupled.
Il suffirait de si peu. Au regard de maints États européens alliés, satellisés ou occupés par l’Allemagne nazie, la politique de la Bulgarie envers les populations juives pendant la Seconde Guerre mondiale se prête à une lecture moins sombre. Signataire du Pacte tripartite le 1er mars 1941, le pays ne participa pas à l’offensive allemande de juin 1941 contre l’URSS ; son armée ne prit aucune part à la « Shoah par balles » et ses citoyens n’apportèrent pas de contribution aux exactions des Einsatzgruppen, ces unités mobiles d’extermination du Reich. Le « vieux royaume de Bulgarie » (frontières d’avant avril 1941) ne procéda pas à l’internement systématique et à l’extermination sur son territoire de ses citoyens juifs à la différence, par exemple, de l’État indépendant croate ustaša, né du démantèlement du royaume de Yougoslavie après son invasion par les nazis en avril 1941. La Bulgarie ne connut pas non plus les atrocités des pogroms de Bucarest et de Iaşi perpétrés dans la Roumanie de 1941, cet autre allié du Reich. Enfin, la presque totalité de la communauté juive de Bulgarie, soit environ 48 000 citoyens, survécut à la guerre après que le gouvernement eut reporté, puis renoncé à déporter une partie, sinon de la totalité, de cette communauté…
Author(s): Forecki, Piotr
Date: 2025
Abstract: Lors du festival Open City organisé à Lublin, en octobre 2019, l’artiste Dorota Nieznalska a présenté une installation intitulée « Judenfrei (Bûcher numéro 1) ». Cette œuvre présentait un bûcher recouvert de pancartes partiellement brûlées, sur lesquelles figuraient les noms de localités où, entre 1941 et 1946, des pogroms contre les Juifs furent perpétrés par des Polonais. À proximité de l’installation, les organisateurs avaient disposé un panneau explicatif précisant que ces crimes furent commis en toute connaissance de cause par des membres des communautés locales, animés par des instincts bas, la haine, l’antisémitisme et l’appât d’un enrichissement facile. Przemysław Czarnek, alors voïvode de la région de Lublin et futur ministre de l’Éducation et des Sciences au sein du gouvernement du parti Droit et Justice (PiS), a vivement réagi. Il a dénoncé publiquement l’installation de Nieznalska, la qualifiant d’« acte antipolonais », tout en fustigeant le panneau d’information qu’il a accusé de véhiculer un « mensonge ». Il a exigé du maire de Lublin qu’il fasse retirer cette œuvre controversée. Face à cette critique, la chercheuse Joanna Tokarska-Bakir, spécialiste des pogroms, a dénoncé l’ignorance du voïvode et s’en est indignée : « Comment peut-on laisser libre cours à ses intuitions face à des études scientifiques irréfutables qui attestent l’existence des pogroms dénoncés par l’artiste ? »
Malheureusement, les seules intuitions de Przemysław Czarnek ne sont pas le cœur du problème…
Author(s): Joly, Laurent
Date: 2025
Abstract: Depuis les années 1990, l’usage des termes « révisionnisme » et « révisionniste » s’est imposé dans l’espace intellectuel et médiatique pour désigner, au-delà des auteurs d’extrême droite et faux savants niant l’existence des chambres à gaz, qualifiés de « négationnistes », tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, relativisent le génocide des Juifs et la complicité criminelle du gouvernement de Vichy. La négation d’un côté ; la minoration de l’autre. Dès 1990, l’historien Henry Rousso, auquel on doit l’introduction de la notion de « négationnisme » en France, évoquait une « histoire “révisionniste” de Vichy » à propos d’un ouvrage de François-Georges Dreyfus, Histoire de Vichy (Perrin), qui reprenait un certain nombre d’arguments pétainistes.
Mais, étonnamment, cet usage reste rarement explicité, alors qu’il a une histoire. L’objet du présent article vise à établir la généalogie et à retracer les évolutions et les lignes de force du contre-récit historique sur Vichy et les Juifs, de 1945 à nos jours. Pour cela, il se fonde sur l’étude de nombreux écrits et d’archives privées d’auteurs désireux de réhabiliter les dirigeants du régime pétainiste, de proposer une vision « pacifiante » des années noires ou d’aller à l’encontre d’une supposée doxa sur le sujet.Jusqu’à la fin des années 1960, les écrits justifiant la politique de Vichy et niant ou minimisant ses crimes sont d’abord et avant tout le fait d’avocats ou de parents des grandes figures liées à l’État français.
En juillet-août puis en octobre 1945, Philippe Pétain et l’ex-chef du gouvernement de Vichy Pierre Laval ont été jugés et condamnés à mort par la Haute Cour de justice pour trahison – la peine du vieux maréchal a été commuée en détention perpétuelle…
Date: 2025
Abstract: La culture mémorielle de l’Europe de l’Est a subi une transformation radicale après l’effondrement du communisme, du fait de l’« américanisation » de la Shoah, c’est-à-dire, pour reprendre les termes de Winfried Fluck, spécialiste de la culture allemande, un processus de démocratisation consistant à éradiquer toute complexité afin de rendre accessibles à un vaste public des événements complexes. De nouveaux musées ont été créés pour réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale d’un point de vue anticommuniste. Le langage utilisé ne correspondait ni à la culture mémorielle nationale, ni à la conceptualisation religieuse de la Shoah, ni au contexte linguistique et culturel de la vie dans l’Allemagne nazie avant et pendant le conflit. Divers auteurs ont analysé le phénomène des pays européens qui n’opposèrent aucune résistance à l’hégémonie de l’Allemagne nazie et de son programme politique. Ceux-ci s’accordent à dire que l’analyse devrait dépasser le clivage bourreaux-spectateurs-victimes.Il existe une contradiction flagrante entre la terminologie employée par la muséologie antifasciste avant 1989 et celle qui est en cours dans les nouveaux musées construits dans les années 2000. L’idée d’une coexistence avec l’Allemagne nazie est une question idéologique et politique majeure, notamment, aujourd’hui, avec la mise en relief illibérale de zones d’ombre précédemment ignorées dans le discours muséologique. Le présent article soutient que le terme « collaboration » n’est pas un bon critère de mesure des phénomènes qui ont fait l’objet de travaux récents…

Author(s): Becker, Annette
Date: 2025
Abstract: « Les mots n’appartiennent pas au ciel des idées. Qu’on le veuille ou non, ils ont des conséquences sur les faits. »
L’archevêque de Paris Jean-Marie Lustiger a offert en 1997 à l’un des plus grands historiens du génocide des Juifs, Saul Friedländer, une méditation sur le mal absolu et sur sa négation toujours répétée : « La Shoah est la noire lumière par laquelle il est possible de nommer par son nom l’horreur commise en Bosnie ou au Rwanda, les crimes de Pol Pot au Cambodge, ceux du génocide arménien. […] Dès lors, le négationnisme qui dénie les faits ou le révisionnisme qui les « trafique » en faisant des Juifs les artisans de leur propre destruction, ne sont pas à inscrire au compte du scepticisme ou de la relativité des opinions humaines. Ils deviennent significatifs d’une tentation universelle. Ils sont des figures du mensonge qui toujours nie pour fuir la vérité. »
Vingt-cinq ans plus tard, le 20 janvier 2022, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté par les voix de 193 pays (l’Iran s’étant abstenu) une résolution sur la « négation [denial] et la déformation de l’Holocauste » (Holocaust distorsion) qui s’appuie terme à terme sur la convention de 1948 « sur la prévention et la répression du crime de génocide » : « Notant que le négationnisme fait référence au discours et à la propagande qui nient la réalité historique et l’ampleur de l’extermination des Juifs par les nazis et leurs complices pendant la Seconde Guerre mondiale, connue sous le nom d’Holocauste ou Shoah…
Date: 2020
Abstract: Although digitization has become a word that is almost synonymous with democratization and citizen participation, many museums and other cultural heritage institutions have found it difficult to live up to this political vision of inclusivity and access for all. In Sweden, political ambitions to digitize the cultural heritage sector are high. Yet, institutions still struggle to reconcile their previous practices with new technologies and ethical guidelines for collecting and curating material. In this article we identify, analyse, and try to find resolutions for the current gap that exists between cultural heritage practice and government policy on digitization, open access, and research ethics. By examining two Swedish examples of Holocaust collections that have not been digitized because of internal policies of secrecy and confidentiality, we attempt to demonstrate how discourses about vulnerability affect the ways in which certain archival practices resist policies of accessibility and ethical research. In order to unpack the discourses on vulnerability, Carol Bacchi’s post-structural approach to policy analysis has been used together with Judith Butler’s theories on vulnerability and resistance. In addition to understanding how cultural heritage institutions in Sweden have protected some of their collections and how this has obstructed efforts to make these collections more accessible, we also offer some suggestions on how these issues can be resolved by reimagining digitization as transformation.
Author(s): Marincea, Adina
Date: 2025
Author(s): Marincea, Adina
Date: 2022
Abstract: Romania has proved to be no outlier in the ongoing trend of mainstream-ization of far-right and neo-fascist politics and discourses, despite the optimistic outlook that many shared not long ago. AUR marked a historical success, being the first “radical return” political formation to gain seats in Parliament after 1989. As a result, a process of accelerated normalization of the far-right discourse is taking place, moving the political spectrum further to the (extreme) right, while also rehabilitating historical figures that played a significant role in the Holocaust. The present paper draws on Discourse Historical Analysis and concepts such as “calculated ambivalence” and “dog-whistle politics” to unpack the coded meanings and whistles entwined in the discursive provocations and reactions of AUR’s leader, George Simion. Starting from AUR’s press release from January 2022, minimizing the Holocaust, which set in motion the “right-wing populist perpetuum mobile”, I analyze the main discursive strategies, both confrontational and submissive, used by Simion in his effort to “dog-whistle” to AUR’s ultranationalist supporters, while at the same time denying allegations of antisemitism, Holocaust minimization, and fascist sympathies. For a qualitative measure of the success or failure of these strategies, a complementary critical analysis of the reactions of some of the most prominent antisemitic ultranationalist voices in Romania is carried out. Is Simion a skillful “dog-whistler” or a “traitor”? The study shows that there is a thin and fluid line between the two.
Date: 2025
Abstract: While far-right organizations often differ in their specific agendas—shaped by the political and geographical contexts in which they operate—antisemitism and anti-Jewish sentiment remain recurring elements across most of them. The Finnish Blue and Black Movement (Fin. Sinimusta liike, SML) was initially founded as an organization, later registered as a political party, and subsequently had its party status revoked in April 2024. As of 2025, it is seeking re-registration as a political party. Despite its brief history, SML has provoked public discussion throughout its existence, particularly regarding its ideological foundations. This study aims to situate the Blue and Black Movement within its broader context and examine the antisemitic rhetoric present in the communications of SML and its representatives. The analysis was grounded in Ruth Wodak’s approach of defining and identifying antisemitic content through a discourse–historical approach (DHA). The material examined includes public speeches and online textual content—such as social media posts—produced by the Movement and its candidates for the 2023 Finnish parliamentary election and those who were considered as candidates at the 2024 European Parliament elections. The results of the analysis indicate that through a combination of ethnic exclusion, Holocaust distortion, conspiratorial narratives, the Blue and Black Movement articulates a contemporary form of antisemitism that draws on ideological continuities with historical fascist traditions.
Date: 2024