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Author(s): Drahi, Patricia
Date: 2015
Abstract: Depuis le début des années 2000, l’enseignement de la Shoah est perçu en France comme une question socialement vive susceptible de déréguler les pratiques de classe. Cette thèse en sciences de l’éducation étudie l’expérience de l’enseignement de la Shoah des profes-seurs du secondaire en France. En s’appuyant sur 30 entretiens semi-directifs, la recherche montre, de l’intérieur, comment les professeurs interrogés perçoivent cet enseignement, ses difficultés et s’intéresse aux réponses déployées par les interrogés. Les résultats montrent les difficultés provenant du côté des élèves : saturation présumée, antisémitisme, concur-rence des mémoires, mais aussi concurrence entre les savoirs sociaux et le savoir scolaire. Du côté des enseignants, apparaît également la vivacité de la question, divisant davantage qu’elle ne fédère les membres de l’équipe éducative. De plus, l’impact émotionnel sur l’enseignant que la confrontation entre savoir scolaire et savoir social véhiculé par les élèves peut engendrer, accentue les difficultés rencontrées. Les professeurs qui montrent une assu-rance dans cet enseignement révèlent au travers des récits de vie de classe, qu’ils investis-sent pleinement le pôle didactique et le pôle pédagogique de la fonction de professeur. Aller à la rencontre de ce savoir social avec bienveillance et exigence, faire dire mais ne pas lais-ser dire amènent ces professeurs à répondre dans le cadre d’un savoir historique, précis et rigoureux qui refuse la dérive relativiste ou normative (Legardez, 2006). L’énoncé de repères éthiques et citoyens, une vigilance quant à la gestion de l’émotion dans la classe y compris de celle de l’enseignant, participent aussi au cadre construit par les professeurs. Ainsi ces derniers alternent entre le pôle didactique le pôle pédagogique, ce qui leur permet de rentrer dans « le fonctionnement improvisationnel de l’enseignant expert » (Tochon, 1993). L’enseignement de la Shoah dans certaines situations sensibles est assimilé à un combat. Une typologie inspirée des travaux de Jacques Pain (1992) sur la régulation de la violence délinquante par les arts martiaux émerge : combattant stratège, combattant intrépide, com-battant émotif, ou témoin distancié sont les différentes figures enseignantes qui se dégagent de cette recherche.
Date: 2025
Abstract: CLe 10 octobre 2013, lors d’une réunion plénière à Toronto, l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) a marqué un tournant dans la compréhension des manipulations historiques en introduisant l’expression « distorsion de la Shoah ». Cette nouvelle terminologie qui étend la réflexion sur les menaces posées par l’antisémitisme et le négationnisme, dépasse le simple ajout lexical. Elle reflète une prise de conscience accrue face à la complexité des discours visant à remettre en question la réalité historique de la Shoah.
Le « négationnisme », un mot inventé en 1987 par l’historien Henry Rousso dans son ouvrage Le Syndrome de Vichy, désigne les idées de ceux qui minimisent ou nient l’extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, l’historien souhaitait rectifier l’usage inapproprié du terme « révisionnisme », souvent confondu avec celui de négationnisme, et rappeler que, dans une démarche scientifique, le révisionnisme se distingue clairement de ce dernier. Il expliquait alors :
Le révisionnisme de l’histoire étant une démarche classique chez les scientifiques, on préférera ici le barbarisme, moins élégant mais plus approprié, de « négationnisme », car il s’agit bien d’un système de pensée, d’une idéologie et non d’une démarche scientifique ou même simplement critique.
Le négationnisme, en tant qu’idéologie, cherche avant tout à effacer ou déformer la réalité de la Shoah. Toutefois, cette définition s’avère insuffisante pour désigner d’autres formes de falsifications historiques qui, plutôt que de nier directement l’événement, le réinterprètent de manière à le banaliser, le déformer ou le trivialiser…
Author(s): Joly, Laurent
Date: 2025
Abstract: Depuis les années 1990, l’usage des termes « révisionnisme » et « révisionniste » s’est imposé dans l’espace intellectuel et médiatique pour désigner, au-delà des auteurs d’extrême droite et faux savants niant l’existence des chambres à gaz, qualifiés de « négationnistes », tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, relativisent le génocide des Juifs et la complicité criminelle du gouvernement de Vichy. La négation d’un côté ; la minoration de l’autre. Dès 1990, l’historien Henry Rousso, auquel on doit l’introduction de la notion de « négationnisme » en France, évoquait une « histoire “révisionniste” de Vichy » à propos d’un ouvrage de François-Georges Dreyfus, Histoire de Vichy (Perrin), qui reprenait un certain nombre d’arguments pétainistes.
Mais, étonnamment, cet usage reste rarement explicité, alors qu’il a une histoire. L’objet du présent article vise à établir la généalogie et à retracer les évolutions et les lignes de force du contre-récit historique sur Vichy et les Juifs, de 1945 à nos jours. Pour cela, il se fonde sur l’étude de nombreux écrits et d’archives privées d’auteurs désireux de réhabiliter les dirigeants du régime pétainiste, de proposer une vision « pacifiante » des années noires ou d’aller à l’encontre d’une supposée doxa sur le sujet.Jusqu’à la fin des années 1960, les écrits justifiant la politique de Vichy et niant ou minimisant ses crimes sont d’abord et avant tout le fait d’avocats ou de parents des grandes figures liées à l’État français.
En juillet-août puis en octobre 1945, Philippe Pétain et l’ex-chef du gouvernement de Vichy Pierre Laval ont été jugés et condamnés à mort par la Haute Cour de justice pour trahison – la peine du vieux maréchal a été commuée en détention perpétuelle…
Author(s): Becker, Annette
Date: 2025
Abstract: « Les mots n’appartiennent pas au ciel des idées. Qu’on le veuille ou non, ils ont des conséquences sur les faits. »
L’archevêque de Paris Jean-Marie Lustiger a offert en 1997 à l’un des plus grands historiens du génocide des Juifs, Saul Friedländer, une méditation sur le mal absolu et sur sa négation toujours répétée : « La Shoah est la noire lumière par laquelle il est possible de nommer par son nom l’horreur commise en Bosnie ou au Rwanda, les crimes de Pol Pot au Cambodge, ceux du génocide arménien. […] Dès lors, le négationnisme qui dénie les faits ou le révisionnisme qui les « trafique » en faisant des Juifs les artisans de leur propre destruction, ne sont pas à inscrire au compte du scepticisme ou de la relativité des opinions humaines. Ils deviennent significatifs d’une tentation universelle. Ils sont des figures du mensonge qui toujours nie pour fuir la vérité. »
Vingt-cinq ans plus tard, le 20 janvier 2022, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté par les voix de 193 pays (l’Iran s’étant abstenu) une résolution sur la « négation [denial] et la déformation de l’Holocauste » (Holocaust distorsion) qui s’appuie terme à terme sur la convention de 1948 « sur la prévention et la répression du crime de génocide » : « Notant que le négationnisme fait référence au discours et à la propagande qui nient la réalité historique et l’ampleur de l’extermination des Juifs par les nazis et leurs complices pendant la Seconde Guerre mondiale, connue sous le nom d’Holocauste ou Shoah…
Author(s): Malyuta, Daria
Date: 2024
Date: 2025
Abstract: Since long before the October 7 attacks, Jewish communities in Europe have experienced growing hate, harassment and hostility on social media. This policy paper articulates the key challenges of online antisemitism, and provides comprehensive and practical policy steps which governments, platforms, regulators and civil society organisations can take to address them. Built through 42 interviews with Jewish organisations and experts in antisemitism and digital policy from across CCOA’s five geographies (France, Germany, Italy, Poland and Sweden), it collates local experiences and channels them into a cohesive pan-European strategy, uniting communities and sectors in joint responses.

Interviewees identified five central challenges with online antisemitism:

Jewish communities and organisations across the five geographies report the significant behavioural, social and psychological impacts of online antisemitism, which have created a chilling effect on participation in public life.
Concerns exist not just over fringe violent extremist content, but the prevailing normalisation of mainstream antisemitism and a permissive culture which facilitates its spread across all areas of society.
There are a wide range of social media platforms in the social media ecosystem each adopting distinctive approaches and standards to content moderation, however the widespread accessibility of antisemitism suggest that significant barriers remain to the effective implementation of Terms of Service, and that many platforms are failing in this regard.
There is limited awareness and understanding of the Digital Services Act (DSA) in Jewish civil society, little capacity to implement it, and a lack of confidence in its efficacy in addressing antisemitism.
Law enforcement has lacked both the capacity and legislative tools to effectively respond to the scale of illegal activity on social media.
Mainstreaming Digital Human Rights
This policy paper presents policy recommendations for Governments, Tech Platforms, Digital Regulators, and Civil Society. These approaches constitute a collective pathway, but may be diversely applicable across different geographies, communities and jurisdictions.

Date: 2025
Abstract: This chapter analyzes developments that profoundly transformed French Judaism over decades. The former paradigm of French Judaism, dating back to the nineteenth century, was of Judaism united and unified under the auspices of the Consistory, the central religious institution Napoleon created. In this model of "Israelitism," the symbiosis between Jewish and French affiliations was based on Judaism as a faith and French citizenship. International links were established towards the end of the 19th century, notably through the Alliance israélite universelle and intellectuals supporting the Zionist project, but it was the post-1945 world that witnessed a gradual departure from this confessional model. A new Franco-Judaism emerged in the 1970s-1980s, combining Jewish and French identities in new ways: solidarity with Israel, an attachment to diasporic Jewish cultures, an increasingly public affirmation of Jewishness, and advocacy against forms of Holocaust denial. It marked a definitive rupture with the older paradigm of Israelitism. This chapter also focuses on the development of religious pluralism and the increasing internationalization of French Judaism. It examines the four branches of French Jewish Orthodoxy (ultra-Orthodoxy, Chabad, Religious Zionism, and Modern Orthodoxy), as well as the more liberal Reform and Massorti movements. It provides a broad overview of the environments and actors constituting this reconfiguration of a new French Judaism, henceforth anchored in pluralism and internationalization.
Date: 2019
Author(s): Lebourg, Nicolas
Date: 2025
Date: 2025
Abstract: Qu’il s’agisse d’un livre de recettes « juives », d’un cours dispensé à un jeune couple par un rabbin sur les lois « juives » du mariage, d’une défense pamphlétaire de l’État d’Israël en tant qu’État « juif » ou de la publication d’un texte psychanalytique sur le Moïse de la Bible hébraïque, toutes ces activités participent à une production définitionnelle à la fois collective, publique, collaborative ou conflictuelle du fait « juif ». Dans le monde francophone, celle-ci se déploie dans un espace public spécifique se constituant en lieu de « production » de judéité. En tant qu’espace d’identification incluant — mais sans jamais pouvoir entièrement s’y réduire — des dimensions ethniques, religieuses, diasporiques, culturelles, politiques et nationales, le judaïsme contemporain, de fait, est profondément hétérogène. Il est constitué d’une multitude de microcosmes plus ou moins autonomes et est traversé tant par différentes dynamiques de sécularisation que de réaffiliations religieuses. Dans ce contexte, existe-t-il un ou plusieurs principes permettant de « tenir » ensemble toutes ses composantes ? Cette thèse porte sur l’économie de la légitimité au sein du judaïsme francophone, appréhendé à l’aide de la théorie des champs. La problématique qui guide ce travail peut être synthétisée par l’interrogation suivante : qui parle au nom des Juifs et à quelles conditions ? Au croisement de la sociologie politique, des sciences sociales du religieux, des études juives et de la sociologie des champs, les analyses présentées dans cette enquête s’appuient sur des matériaux hétéroclites : quatre-vingts entrevues réalisées avec des figures publiques du judaïsme francophone, une observation participante menée en yeshiva et la construction de deux bases de données statistiques. Quatre axes majeurs ont été couverts : la lutte contre l’antisémitisme, une série d’antagonismes dont le sous-champ religieux est l’épicentre et portant sur la position à adopter face au « sujet » moderne, le sionisme-religieux et le sépharadisme québécois. Comme le suggèrent ces deux derniers thèmes, la perspective de cette enquête est transnationale. Le judaïsme français étant le cœur démographique du judaïsme francophone, la majorité des données récoltées proviennent de ce pays. Mais l’enquête s’est aussi déroulée au Québec et dans le monde franco-israélien. Ceux-ci ont été intégrés à l’analyse en tant qu’études de cas permettant de mieux saisir les effets de la transnationalisation du champ sur l’économie de la légitimité. Cette thèse arrive au constat qu’en l’absence d’instances unifiées de consécration dans le champ, comprendre l’économie de la légitimité dans le judaïsme francophone contemporain suppose de prendre au sérieux les rapports moraux au monde constitutifs de l’expérience juive.
Date: 2025
Abstract: From Introduction:

As the world marks the 80th anniversary of the end of the Second World War, the J7 – Large Communities’ Task Force Against Antisemitism is releasing its first J7 Annual Report on Antisemitism. This report offers a comprehensive and sobering overview of the current state of antisemitism across seven countries with the largest Jewish communities outside Israel: Argentina, Australia, Canada, France, Germany, the United Kingdom, and the United States. The J7 Task Force was established in July 2023 to foster cooperation among these communities in response to growing concern about the resurgence of antisemitism worldwide. This crisis has only intensified following Hamas’ October 7, 2023 attack on Israel, which was followed by a marked rise in antisemitic incidents across the world, including in the J7 countries. In the months following the attack, reports of antisemitic activity increased by hundreds, and in some cases, thousands, of percentage points, compared to the same period the previous year, with incidents targeting Jewish schools, synagogues, businesses, and individuals.3 The data presented here is troubling. Across all seven countries, there has been a clear rise in antisemitic incidents, particularly violent ones. From 2021 to 2023, antisemitic incidents increased by 11 percent in Australia, 23 percent in Argentina, 72 percent in Germany, 90 percent in the United Kingdom, 83 percent in Canada, 185 percent in France, and 227 percent in the United States. In two of the four J7 countries that published incident numbers for 2024, namely Australia and the United States, the number of antisemitic incidents continued to rise, showing the lasting impact of the tsunami of antisemitism unleashed by Oct. 7.
Author(s): Lévy, Erez
Date: 2024
Abstract: Cette contribution tente d’approcher les sentiments nourris par le souvenir du Yiddishland à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle. Elle cherche, afin d’aborder cette sphère habitée par l’ancrage familial, traversée par des antagonismes idéologiques, hantée par le souvenir de l’émigration et de l’intégration ainsi que celui de souffrances inouïes et longtemps indicibles, à suivre les représentations idéales d’un monde perdu, dans le domaine de la culture et dans celui des utopies politiques, en s’intéressant d’une part à des aspects du renouveau de l’expression culturelle yiddish en France au cours des trois dernières décennies, en particulier dans la chanson (Jacques Grober, Violette Szmajer, Batia Baum, Michèle Tauber et le groupe du Paon doré) ; d’autre part aux survivances des motifs d’utopie politique trouvant leur source dans l’épopée idéologique et historique du Yiddishland (Charles Melman, Mojsze Zalcman) ; enfin à la réappropriation de la mémoire véhiculée par le yiddish telle qu’elle peut être perçue dans les interviews réalisées par Max Kohn entre 2006 et 2016. Cette recherche, tentative d’exploration d’un cheminement affectif vers le yiddish de la part d’un enfant né à cette époque en Israël et ayant grandi en France dans une famille non yiddishophone, se limitera à certaines expressions de cette mémoire et de ces motifs d’espérance en France, sans s’interdire de les mettre en rapport avec des expressions analogues dans d’autres pays de la diaspora juive ou en Israël.
Date: 2024
Author(s): Wilkens, Jan
Date: 2025
Author(s): Mayer, Nonna
Date: 2025
Abstract: From an intercultural perspective, this article explores majority/minority and between minorities interactions, and revisits Allport’s contact theory, in a socially and ethnically diverse urban area hosting a large proportion of Jews and Muslims. The data comes from a telephone survey of a sample of inhabitants of the 19th arrondissement of Paris. Open and closed questions explore the symbolic social and political boundaries respondents construct between ‘us’ and ‘them’, and their patterns of sociability. Survey experiments with vignettes deal with more sensitive issues (reactions to circulating cartoons at school and police reactions to verbal assault, according to the ethnicity of the victim). The immediate social and ethnic surrounding of each respondent is reconstructed on the basis of census and ethnographic data. The results go against several common beliefs. Religion is not the only dimension of respondents’ identity; it intersects with social class, gender and generation. The relations between Jews and Muslims are not so much conflictual as ambivalent. Being minorities and feeling discriminated against as such brings them together. They both are more religious than the majority population, more traditional on sexual issues and more family-oriented, and most of them consider that Jews and Muslims have a common cultural heritage and should be united against discrimination. Nevertheless, there are friction points (Israeli-Palestinian conflict/the colonial past of France). Politically and socially Muslims are closer to the non-European immigrants, while Jews are closer to the French and the European-born ‘white’ population. Antisemitism is a clear taboo; anti-Jewish cartoons are seen as far more reprehensible than any other. But a majority of the sample, and Muslims a little more than average, see Jews as a ‘group apart’, and believe in the old stereotype about Jews having more influence, being more likely, for instance, to be helped by the police if needed.
Author(s): Shaw, Daniella
Date: 2025
Abstract: This special issue, based around the European Encounters project research carried out before October 2023, explores ambivalence and boundary work in Jewish and Muslim encounters across urban European contexts. Drawing on case studies in Frankfurt, London and Paris, it examines intercultural negotiations and identity constructions among minoritised groups. Contributors analyse diverse sites of encounter, from musical collaborations to more formal interfaith initiatives and everyday commercial spaces. Across these settings, the articles highlight complex layers of commonality and difference shaping boundary dynamics between Muslims and Jews. Analytically, this issue deploys central cultural studies concepts like symbolic boundaries, conviviality and superdiversity to elucidate lived realities. Empirically, grounded examination of understudied intercultural encounters advances cultural studies scholarship. The juxtaposition of the cities enables a relational understanding of how national repertoires of discourse shape boundary negotiations differently across contexts. Furthermore, analysis complicates assumptions of conflict, foregrounding marginalised perspectives on identity and power. Key findings demonstrate the ambivalence underpinning most Muslim-Jewish interactions. Structural inequalities, avoidance and indifference more frequently characterise encounters than outright hostility. Yet significations of difference still dominate, as groups navigate uneasy proximities. This special issue challenges essentialist portrayals of immutable intergroup divisions. Its nuanced analysis underscores the need to understand quotidian encounters relationally, as a multi-level interdependency, grounded in their socio-historical contexts across and within groups. This yields multifaceted insights into minority experiences of othering and belonging in Europe’s superdiverse cities.
Date: 2025
Abstract: NEW YORK, NEW YORK: January 23, 2025—The Conference on Jewish Material Claims Against Germany (Claims Conference) today released the first-ever, eight-country Index on Holocaust Knowledge and Awareness, exposing a global trend in fading knowledge of basic facts about the Holocaust. The countries surveyed include the United States, the United Kingdom, France, Austria, Germany, Poland, Hungary and Romania.

The majority of respondents in each country, except Romania, believe something like the Holocaust (another mass genocide against Jewish people) could happen again today. Concern is highest in the United States, where more than three-quarters (76%) of all adults surveyed believe something like the Holocaust could happen again today, followed by the U.K. at 69%, France at 63%, Austria at 62%, Germany at 61%, Poland at 54%, Hungary at 52%, and Romania at 44%.

Shockingly, some adults surveyed say that they had not heard or weren’t sure if they had heard of the Holocaust (Shoah) prior to taking the survey. This is amplified among young adults ages 18-29 who are the most recent reflection of local education systems; when surveyed, they indicated that they had not heard or weren’t sure if they had heard of the Holocaust (Shoah): France (46%), Romania (15%), Austria (14%) and Germany (12%). Additionally, while Auschwitz-Birkenau is the most well-known camp, nearly half (48%) of Americans surveyed are unable to name a single camp or ghetto established by the Nazis during World War II.

On a more positive note, there is overwhelming support for Holocaust education. Across all countries surveyed, nine-in-10 or more adults believe it is important to continue teaching about the Holocaust, in part, so it does not happen again.
Date: 2024
Date: 2024
Date: 2024
Abstract: The Sixth Survey of European Jewish Community Leaders and Professionals, 2024, presents the results of an online survey offered in 10 languages and administered to 879 respondents in 31 countries. Conducted every three years using the same format, the survey seeks to identify trends and their evolution over time.

The 2024 survey came during a historically fraught moment for the Jewish people globally. The impact of the horrific October 7th attacks and the subsequent war in Israel cannot be understated. How is this affecting Jewish leadership and Jewish communal life? Therefore, in addition to the regular topics covered by the survey (community priorities, threats, security concerns, attitudes towards Europe and Israel), this edition included a special section designed to understand the impact of October 7th on Jewish life in Europe.

That October 7th has profoundly affected Jewish Europe is evident across multiple sections throughout the survey. Concern about antisemitism and the threat of physical attack has intensified. A large majority of 78% feel less safe living as Jews in their cities than they did before the Hamas attack, and respondents are more cautious about how they identify themselves as Jews. They are also more distant from their wider environments, with 38% reporting they have become more distant from non-Jewish friends.

The respondents were comprised of presidents and chairpersons of nationwide “umbrella organizations” or Federations; presidents and executive directors of private Jewish foundations, charities, and other privately funded initiatives; presidents and main representatives of Jewish communities that are organized at a city level; executive directors and programme coordinators, as well as current and former board members of Jewish organizations; among others