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Date: 2024
Author(s): Jikeli, Günther
Date: 2024
Author(s): Trom, Danny
Date: 2018
Abstract: Lorsqu’un tribunal allemand à Cologne décida que l’ablation du prépuce pour motif religieux relève de coups et blessures volontaires, il ne pensait pas faire de politique. Lorsque les porte-parole des Juifs en Allemagne s’indignèrent que cette décision revienne en somme à bannir les juifs du pays, éclata un scandale politique national aux proportions mondiales. La chancelière Angela Merkel, rapporte-t-on, réagit en disant « Je ne veux pas que l’Allemagne soit le seul pays au monde dans lequel les Juifs ne peuvent pratiquer leurs rites. Sinon on passerait pour une nation de guignols ». En réalité ce n’est pas le ridicule que l’Allemagne craignait, c’était qu’après avoir tenté d’éradiquer les Juifs d’Europe, avec un certain succès, elle affiche une inhospitalité foncière à l’égard des Juifs. Mais il n’est pas fortuit que ce soit précisément en Allemagne que les droits de l’homme, les droits les plus individuels, soient scrupuleusement approfondis jusqu’à une conclusion politiquement intenable.
Le tribunal de Cologne, en pénalisant la berit milah, ne fait pas de politique, il protège l’intégrité physique de la personne et déclenche pourtant un scandale politique et des réactions en chaîne qui poussèrent le législateur allemand à amender dans l’urgence cette embarrassante décision. Et les juifs, lorsqu’ils circoncisent, que font-ils exactement ? Les anthropologues ont échafaudés un ensemble d’hypothèses sur la fonction de la circoncision. Les réponses varient selon le groupe étudié, mais souvent se chevauchent…
Author(s): Bodenheimer, Alfred
Date: 2018
Abstract: Si l’on considère à deux ans de distance le débat sur la circoncision qui a secoué l’Allemagne en 2012, et du point de vue d’un combattant juif alors focalisé uniquement sur la circoncision juive de garçons, ma conclusion est que la circoncision a perdu son innocence. Certes, il y a toujours eu des livres de Juifs et des articles de non-Juifs pour s’en prendre à la circoncision ; et certes, il y eut de nombreuses discussions sur certaines pratiques, comme la Metzitza bePeh, la succion du sang par le mohel qui exécute la circoncision, par exemple quant à savoir si l’usage d’une paille en verre devait être rendu obligatoire – et malgré tout, la circoncision était un acte qui semblait aller de soi. Et quiconque souhaitait y renoncer pour son fils y renonçait.
Or, avec le débat sur la circoncision, qui a eu lieu dans une Europe centrale qui considère la religion avec méfiance dès qu’elle poursuit des buts autres que thérapeutiques, les choses ont changé d’un coup. Au prétexte des complications qui survinrent lors de la circoncision d’un garçon musulman, circoncision qui n’avait pour ainsi dire rien à avoir avec une berit milah (considérant l’âge du garçon, le lieu, les participants et les conditions de l’acte) – la circoncision a été prise dans une spirale de légitimations, qui n’avait pour ainsi dire rien à voir avec le rapport que la majorité des juifs entretiennent à l’égard de cette tradition, ou, pour employer ici le terme religieux, de cette mitsvah.
Date: 2018
Abstract: Partons d’un constat, qui est à l’origine de notre volonté – avec Danielle Cohen-Levinas – d’organiser ce colloque pour le penser collectivement : en juin 2012, un jugement de la cour d’appel de Cologne déclarait la circoncision d’un enfant pour des raisons religieuses constitutive d’atteinte à l’intégrité corporelle. Cette pratique très ancienne et commune au judaïsme et à l’islam était dès lors interdite dans toute l’Allemagne. Quelques semaines plus tard, l’Autriche et les hôpitaux universitaires de certains cantons suisses décidaient à leur tour d’un moratoire sur les circoncisions rituelles. Dans cette Allemagne repentante depuis des décennies, les Juifs se sont retrouvés de manière inattendue et soudaine au cœur d’une polémique puissante qui les renvoyait, aux côtés des musulmans, à une pratique décrétée mutilatrice, archaïque, voire barbare. Ce rituel, fondamental au point que son interdiction rendait impossible la présence juive en Allemagne, selon le Zentralrat der Juden, semblait contredire et bafouer des valeurs essentielles de la République fédérale. Ce débat s’est élargi, puisqu’en octobre 2013 c’est le Conseil de l’Europe qui publiait un avis préconisant de légiférer dans le sens d’une limitation, voire d’une interdiction de la circoncision rituelle à l’échelle du continent. L’affaire est sérieuse, une incompatibilité entre l’Europe et ses minorités juive et musulmane est explicitement énoncée, ce fait est sans précédent depuis la fin du nazisme.
Author(s): Bobako, Monika
Date: 2017
Author(s): Özyürek, Esra
Date: 2018
Abstract: In the last decade there has been widely shared discomfort about the way Muslim minority Germans engage with the Holocaust. They are accused of not showing empathy towards its Jewish victims and, as a result, of not being able to learn the necessary lessons from this massive crime. By focusing on instances in which the emotional reactions of Muslim minority Germans towards the Holocaust are judged as not empathetic enough and morally wrong, this article explores how Holocaust education and contemporary understandings of empathy, in teaching about the worst manifestation of racism in history, can also at times be a mechanism to exclude minorities from the German/European moral makeup and the fold of national belonging. Expanding from Edmund Husserl’s embodied approach to empathy to a socially situated approach, via the process of paarung, allows us to reinterpret expressions of fear and envy, currently seen as failed empathy, as instances of intersubjective connections at work. In my reinterpretation of Husserl’s ideas, the process of paarung that enables empathy to happen is not abstract, but pairs particular experiences happening at particular times and places under particular circumstances to individuals of certain social standing and cultural influences. An analogy can be made to shoes. Anyone has the capacity to imagine themselves in someone else’s shoes. Nevertheless, the emotional reactions the experience triggers in each person will be shaped by individual past experiences and social positioning. Hence, grandchildren of workers who arrived in Germany after World War II to rebuild the country resist an ethnicized Holocaust memory and engage with it keenly through their own subject positions.
Author(s): Whine, Michael
Date: 2013
Date: 2013
Date: 2020
Date: 2012
Abstract: Das Urteil des Landgerichts Köln vom Mai 2012 zur Beschneidung hat heftige Kritik hervorgerufen, weil es eine elementare rituelle Praxis von Juden und Muslimen kriminalisiert und Religion auf eine Angelegenheit des Strafrechts reduziert. Überraschend war die Intensität der folgenden Mediendebatte. Sie zeigte, dass es nicht allein um ein Ritual und seine Begründung, sondern um Grundfragen des gesellschaftlichen Zusammenlebens und der religiösen Selbstbestimmung geht. Die Autorinnen und Autoren des Bandes leisten aus interdisziplinärer Perspektive einen Debattenbeitrag und werben um Verständnis für eine Tradition, die für Juden und Muslime nicht verhandelbar ist.

Inhaltsverzeichnis: Johannes Heil, Stephan J. Kramer: Das Zeichen des Bundes in der Kritik (9-14); I. Geschichte und Kultur. Joachim Friedrich Quack: Die traditionelle Beschneidung, ihr Verbot und ihre Sondergenehmigung im Alten Ägypten (17-22); Johannes Heil: Beschneidung als Motiv in Alteritätsdiskursen und Judenfeindschaft (23-35); Andreas Brämer: Die jüdische Beschneidungsfrage in Deutschland um 1850 (36-40); Daniel Krochmalnik: Mila und Schoa (41-50); Hanna Liss: Und auch meine Shabbate gab ich ihnen (51-60); Anat Feinberg: Brit Mila in der hebräischen Literatur (61-68); II. Recht und Rechte: Heiner Bielefeldt: Menschenrecht, kein Sonderrecht (71-82); Michael Germann: Die grundrechtliche Freiheit zur religiös motivierten Beschneidung (83-97); Kyrill-A. Schwarz: Die aus religiösen Gründen gebotene Beschneidung und das Verfassungsrecht (98-114); Franziska Kelle: Die Vereinbarkeit der rituellen Beschneidung bei Jungen mit der UN-Kinderrechtskonvention (115-133); Edward Schramm: Die Beschneidung von Knaben aus strafrechtswissenschaftlicher Sicht (134-145); Bijan Fateh-Moghadam: Strafrecht und Religion im liberalen Rechtsstaat (146-159); Benjamin Jokisch: Islamische Knabenbeschneidung in Deutschland (160-170); III. Medizin, Religion und Lebenspraxis: Robert Jütte: Die Medikalisierung eines religiösen Rituals - oder: von der wachsenden Deutungsmacht der Ärzte im Beschneidungsdiskurs (173-180); Antje Yael Deusel: Medizinische Aspekte der Brit Mila (181-190); Michael Bongardt: Vom Recht auf Freiheit und der Pflicht zur Toleranz (191-198); Gesa S. Ederberg: "durch dein Blut sollst du leben." (199-204); Giuseppe Veltri: (K)ein Konflikt zwischen Grundprinzipien: Das Wohl des Menschen und der jüdische Brauch der Beschneidung (205-216); IV. Die Debatte: Peter Widmann: Ein Gerichtsurteil und seine mediale Inszenierung (219-227); Micha Brumlik: Ein Urteil aus Köln - Der Gesetzgeber vor dem Ernstfall (228-232); Birgit E. Klein: Brit Mila: Innerjüdische Kritik und die Konstruktion von Geschlecht und Geschlechterrollen (233-255); Havva Engin: Die deutsche Beschneidungsdebatte: Anmerkungen aus muslimischer Perspektive (256-260); Ulrich Deutschmann: Der Balken in meinem Auge (261-263); Juliane Wetzel: Judenfeindliche Stereotypisierungen: Das Beschneidungsurteil im öffentlichen Diskurs (264-276).
Author(s): Bharat, Adi Saleem
Date: 2021
Date: 2020
Date: 2016
Abstract: Der Fachkräfteaustausch "Commitment without Borders – Transnational Network against Antisemitism" zwischen Deutschland und der Türkei ist ein Partnerprojekt von KIgA und den Organisationen Toplum Gönüllüleri Vakfi (TOG) und Karakutu („Blackbox“) aus Istanbul. Das Projekt befasst sich mit den unterschiedlichen Erfahrungen, Herausforderungen und Chancen von historisch-politischer Bildung zum Holocaust und der kritischen Auseinandersetzung mit Antisemitismus in beiden Ländern.

Im gegenseitigen Austausch erkunden Praktiker_innen aus Wissenschaft, außerschulischer Bildung und Gedenkstättenpädagogik die Geschichte und Gegenwart von Vorurteilen, Diskriminierung und politischer Gewalt sowie der Erinnerungskulturen in den jeweiligen nationalen Kontexten. Im Rahmen gemeinsamer Studienreisen, Workshops und Fachtagungen setzen sie sich mit aktuellen Diskursen auseinander, lernen pädagogische Akteure, Ansätze und Methoden kennen und entwickeln gemeinsam Handlungsstrategien. Erste Ergebnisse aus dem gemeinschaftlichen Lern- und Arbeitsprozess werden in Form der vorliegenden Publikation zugänglich gemacht.

Im ersten Kapitel mit dem Titel "Theorie Antisemitismus und Holocaust Education – Hintergründe und Diskurse" vermitteln Projektteilnehmer_innen Einblicke in Diskurse und zeigen die unterschiedlichen gesellschaftlichen Voraussetzungen in der Türkei und in Deutschland auf.

Das zweite Kapitel mit dem Titel "Praxis Einblicke in die pädagogische Arbeit" umfasst die Darstellung einiger der Methoden, die im Laufe des Projektes durchgeführt, diskutiert und bearbeitet wurden. Der Auswahl liegt der Wunsch nach Vermittlung einer möglichst großen Diversität von pädagogische-didaktischen Zugängen wie auch inhaltlichen Bezügen des Themenfelds zugrunde.

Das dritte Kapitel mit dem Titel "Reflexionen Rückblicke auf das Projekt und Ausblicke in die Zukunft" bezieht sich auf den diskursiven und produktiven Charakter des Projekts. Es spiegelt die kritischen Reflexionen und intensiven Diskussionen zu den im Laufe des Projektes vorgestellten, angedachten und besprochenen Inhalten und gibt somit einen vertieften Einblick in die partnerschaftliche Arbeit und den intensiven Austausch.

Die Publikation schließt mit einem Serviceteil, in dem sich die Projektpartner in beiden Ländern vorstellen.
Author(s): Feldman, David
Date: 2018
Author(s): Feldman, David
Date: 2018
Author(s): Feldman, David
Date: 2018
Date: 2014
Author(s): Judaken, Jonathan
Date: 2008