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Author(s): Kasianov, Georgiy
Date: 2025
Abstract: Cet article aborde la restauration de la mémoire de la Shoah en Ukraine, ainsi que le rôle, dans ce processus, de différents acteurs de la mémoire et de leurs actions. Cette question sera étudiée à la lumière des changements intervenus dans la politique historique ukrainienne au cours des années 1990-2010, à travers le prisme de l’interaction entre un récit national ethnocentré et la mémoire de la Shoah. Les choix mémoriels de l’Ukraine s’inscrivent dans ce qu’on pourrait qualifier de « modèle est-européen » au sein duquel domine un récit focalisé sur le groupe ethnique majoritaire qui y tient le rôle principal. L’histoire de l’Ukraine est celle des Ukrainiens ethniques et est racontée comme le long cheminement d’un peuple vers la création d’un État national (ou vers le rétablissement de celui-ci). On y observe enfin surtout des discours post-traumatiques et postcoloniaux, ainsi qu’une lecture des relations avec les pays voisins fondée sur des rivalités. Dans ce contexte, l’appropriation de la mémoire sociale (culturelle) de la Shoah et son inclusion dans le récit mémoriel officiel font inévitablement face à des difficultés. En Ukraine, cette intégration rencontre les mêmes obstacles qu’ailleurs en Europe centrale et orientale et dans les pays baltes : Premièrement, nous l’avons dit, on ne peut brosser le tableau complet de la Shoah sans se heurter au récit national canonique dans lequel la mémoire de la Shoah, que ce soit sous sa forme nationale ou transnationale, n’est pas présentée comme faisant partie de la mémoire collective…
Date: 2025
Abstract: La culture mémorielle de l’Europe de l’Est a subi une transformation radicale après l’effondrement du communisme, du fait de l’« américanisation » de la Shoah, c’est-à-dire, pour reprendre les termes de Winfried Fluck, spécialiste de la culture allemande, un processus de démocratisation consistant à éradiquer toute complexité afin de rendre accessibles à un vaste public des événements complexes. De nouveaux musées ont été créés pour réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale d’un point de vue anticommuniste. Le langage utilisé ne correspondait ni à la culture mémorielle nationale, ni à la conceptualisation religieuse de la Shoah, ni au contexte linguistique et culturel de la vie dans l’Allemagne nazie avant et pendant le conflit. Divers auteurs ont analysé le phénomène des pays européens qui n’opposèrent aucune résistance à l’hégémonie de l’Allemagne nazie et de son programme politique. Ceux-ci s’accordent à dire que l’analyse devrait dépasser le clivage bourreaux-spectateurs-victimes.Il existe une contradiction flagrante entre la terminologie employée par la muséologie antifasciste avant 1989 et celle qui est en cours dans les nouveaux musées construits dans les années 2000. L’idée d’une coexistence avec l’Allemagne nazie est une question idéologique et politique majeure, notamment, aujourd’hui, avec la mise en relief illibérale de zones d’ombre précédemment ignorées dans le discours muséologique. Le présent article soutient que le terme « collaboration » n’est pas un bon critère de mesure des phénomènes qui ont fait l’objet de travaux récents…

Author(s): Cambruzzi, Murilo
Date: 2024
Abstract: The EU-Funded RELATION – RESEARCH, KNOWLEDGE & EDUCATION AGAINST ANTISEMITISM project (https://www.relationproject.eu) aims at defining an innovative strategy that starts from a better knowledge of the Jewish history/traditions as part of the common history/traditions, and puts in place a set of educational activities in Belgium, Italy, Romania and Spain as well as online actions in order to tackle the phenomenon.

The project activities include the monitoring of antisemitism phenomenon online in the four countries of the project (Belgium, Italy, Romania and Spain) by creating a cross-country web-monitoring of illegal antisemitic hate speech.

The shadow monitoring exercises aim at:
● Analyzing the removal rate of illegal antisemitic hate speech available on diverse Social Media Platforms signatory to the Code of Conduct on countering illegal hate speech online, namely Facebook, Twitter, YouTube and TikTok.
● Analyzing the types of content and narratives collected by the research team.

Partners organizations focused on their country language: French for Belgium, Italian, Romanian and Spanish. Four organizations from four different countries (Belgium, Italy, Spain and Romania) took part in the monitoring exercise: Comunitat Jueva Bet Shalom De Catalunya (Bet Shalom, Spain), CEJI - A Jewish Contribution to an Inclusive Europe
(Belgium), Fondazione Centro Di Documentazione Ebraica Contemporanea (CDEC, Italy), Intercultural Institute Timișoara (IIT, Romania).

The monitoring exercise follows the definition of Illegal hate speech as defined “by the Framework Decision 2008/913/JHA of 28 November 2008 on combating certain forms and expressions of racism and xenophobia by means of criminal law and national laws transposing it, means all conduct publicly inciting to violence or hatred directed against a group of persons or a member of such a group defined by reference to race, colour, religion,
descent or national or ethnic origin.”

The content was collected and reported to social media platforms in three rounds between October 2022 and October 2023. Content was checked for removal after a week or so to give enough time to social media platforms to analyze and remove the content. The monitoring exercises devote particular attention to the intersection of antisemitism and sexism.
Date: 2022
Author(s): Fontana, Laura
Date: 2017