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Date: 2019
Author(s): Drahi, Patricia
Date: 2015
Abstract: Depuis le début des années 2000, l’enseignement de la Shoah est perçu en France comme une question socialement vive susceptible de déréguler les pratiques de classe. Cette thèse en sciences de l’éducation étudie l’expérience de l’enseignement de la Shoah des profes-seurs du secondaire en France. En s’appuyant sur 30 entretiens semi-directifs, la recherche montre, de l’intérieur, comment les professeurs interrogés perçoivent cet enseignement, ses difficultés et s’intéresse aux réponses déployées par les interrogés. Les résultats montrent les difficultés provenant du côté des élèves : saturation présumée, antisémitisme, concur-rence des mémoires, mais aussi concurrence entre les savoirs sociaux et le savoir scolaire. Du côté des enseignants, apparaît également la vivacité de la question, divisant davantage qu’elle ne fédère les membres de l’équipe éducative. De plus, l’impact émotionnel sur l’enseignant que la confrontation entre savoir scolaire et savoir social véhiculé par les élèves peut engendrer, accentue les difficultés rencontrées. Les professeurs qui montrent une assu-rance dans cet enseignement révèlent au travers des récits de vie de classe, qu’ils investis-sent pleinement le pôle didactique et le pôle pédagogique de la fonction de professeur. Aller à la rencontre de ce savoir social avec bienveillance et exigence, faire dire mais ne pas lais-ser dire amènent ces professeurs à répondre dans le cadre d’un savoir historique, précis et rigoureux qui refuse la dérive relativiste ou normative (Legardez, 2006). L’énoncé de repères éthiques et citoyens, une vigilance quant à la gestion de l’émotion dans la classe y compris de celle de l’enseignant, participent aussi au cadre construit par les professeurs. Ainsi ces derniers alternent entre le pôle didactique le pôle pédagogique, ce qui leur permet de rentrer dans « le fonctionnement improvisationnel de l’enseignant expert » (Tochon, 1993). L’enseignement de la Shoah dans certaines situations sensibles est assimilé à un combat. Une typologie inspirée des travaux de Jacques Pain (1992) sur la régulation de la violence délinquante par les arts martiaux émerge : combattant stratège, combattant intrépide, com-battant émotif, ou témoin distancié sont les différentes figures enseignantes qui se dégagent de cette recherche.
Date: 2025
Abstract: CLe 10 octobre 2013, lors d’une réunion plénière à Toronto, l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) a marqué un tournant dans la compréhension des manipulations historiques en introduisant l’expression « distorsion de la Shoah ». Cette nouvelle terminologie qui étend la réflexion sur les menaces posées par l’antisémitisme et le négationnisme, dépasse le simple ajout lexical. Elle reflète une prise de conscience accrue face à la complexité des discours visant à remettre en question la réalité historique de la Shoah.
Le « négationnisme », un mot inventé en 1987 par l’historien Henry Rousso dans son ouvrage Le Syndrome de Vichy, désigne les idées de ceux qui minimisent ou nient l’extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, l’historien souhaitait rectifier l’usage inapproprié du terme « révisionnisme », souvent confondu avec celui de négationnisme, et rappeler que, dans une démarche scientifique, le révisionnisme se distingue clairement de ce dernier. Il expliquait alors :
Le révisionnisme de l’histoire étant une démarche classique chez les scientifiques, on préférera ici le barbarisme, moins élégant mais plus approprié, de « négationnisme », car il s’agit bien d’un système de pensée, d’une idéologie et non d’une démarche scientifique ou même simplement critique.
Le négationnisme, en tant qu’idéologie, cherche avant tout à effacer ou déformer la réalité de la Shoah. Toutefois, cette définition s’avère insuffisante pour désigner d’autres formes de falsifications historiques qui, plutôt que de nier directement l’événement, le réinterprètent de manière à le banaliser, le déformer ou le trivialiser…
Author(s): Kasianov, Georgiy
Date: 2025
Abstract: Cet article aborde la restauration de la mémoire de la Shoah en Ukraine, ainsi que le rôle, dans ce processus, de différents acteurs de la mémoire et de leurs actions. Cette question sera étudiée à la lumière des changements intervenus dans la politique historique ukrainienne au cours des années 1990-2010, à travers le prisme de l’interaction entre un récit national ethnocentré et la mémoire de la Shoah. Les choix mémoriels de l’Ukraine s’inscrivent dans ce qu’on pourrait qualifier de « modèle est-européen » au sein duquel domine un récit focalisé sur le groupe ethnique majoritaire qui y tient le rôle principal. L’histoire de l’Ukraine est celle des Ukrainiens ethniques et est racontée comme le long cheminement d’un peuple vers la création d’un État national (ou vers le rétablissement de celui-ci). On y observe enfin surtout des discours post-traumatiques et postcoloniaux, ainsi qu’une lecture des relations avec les pays voisins fondée sur des rivalités. Dans ce contexte, l’appropriation de la mémoire sociale (culturelle) de la Shoah et son inclusion dans le récit mémoriel officiel font inévitablement face à des difficultés.
En Ukraine, cette intégration rencontre les mêmes obstacles qu’ailleurs en Europe centrale et orientale et dans les pays baltes :
Premièrement, nous l’avons dit, on ne peut brosser le tableau complet de la Shoah sans se heurter au récit national canonique dans lequel la mémoire de la Shoah, que ce soit sous sa forme nationale ou transnationale, n’est pas présentée comme faisant partie de la mémoire collective…
Author(s): Ragaru, Nadège
Date: 2025
Abstract: To be valid, history must be predicated on absolute, uncompromising truth, not manipulation. Eighty years ago, 48,000 Jews were not deported from Bulgaria — while 11,343 other Jews were cruelly loaded on trains bound for Treblinka where they were murdered. These are two interdependent realities that cannot be and must not be allowed to be uncoupled.
Il suffirait de si peu. Au regard de maints États européens alliés, satellisés ou occupés par l’Allemagne nazie, la politique de la Bulgarie envers les populations juives pendant la Seconde Guerre mondiale se prête à une lecture moins sombre. Signataire du Pacte tripartite le 1er mars 1941, le pays ne participa pas à l’offensive allemande de juin 1941 contre l’URSS ; son armée ne prit aucune part à la « Shoah par balles » et ses citoyens n’apportèrent pas de contribution aux exactions des Einsatzgruppen, ces unités mobiles d’extermination du Reich. Le « vieux royaume de Bulgarie » (frontières d’avant avril 1941) ne procéda pas à l’internement systématique et à l’extermination sur son territoire de ses citoyens juifs à la différence, par exemple, de l’État indépendant croate ustaša, né du démantèlement du royaume de Yougoslavie après son invasion par les nazis en avril 1941. La Bulgarie ne connut pas non plus les atrocités des pogroms de Bucarest et de Iaşi perpétrés dans la Roumanie de 1941, cet autre allié du Reich. Enfin, la presque totalité de la communauté juive de Bulgarie, soit environ 48 000 citoyens, survécut à la guerre après que le gouvernement eut reporté, puis renoncé à déporter une partie, sinon de la totalité, de cette communauté…
Author(s): Forecki, Piotr
Date: 2025
Abstract: Lors du festival Open City organisé à Lublin, en octobre 2019, l’artiste Dorota Nieznalska a présenté une installation intitulée « Judenfrei (Bûcher numéro 1) ». Cette œuvre présentait un bûcher recouvert de pancartes partiellement brûlées, sur lesquelles figuraient les noms de localités où, entre 1941 et 1946, des pogroms contre les Juifs furent perpétrés par des Polonais. À proximité de l’installation, les organisateurs avaient disposé un panneau explicatif précisant que ces crimes furent commis en toute connaissance de cause par des membres des communautés locales, animés par des instincts bas, la haine, l’antisémitisme et l’appât d’un enrichissement facile. Przemysław Czarnek, alors voïvode de la région de Lublin et futur ministre de l’Éducation et des Sciences au sein du gouvernement du parti Droit et Justice (PiS), a vivement réagi. Il a dénoncé publiquement l’installation de Nieznalska, la qualifiant d’« acte antipolonais », tout en fustigeant le panneau d’information qu’il a accusé de véhiculer un « mensonge ». Il a exigé du maire de Lublin qu’il fasse retirer cette œuvre controversée. Face à cette critique, la chercheuse Joanna Tokarska-Bakir, spécialiste des pogroms, a dénoncé l’ignorance du voïvode et s’en est indignée : « Comment peut-on laisser libre cours à ses intuitions face à des études scientifiques irréfutables qui attestent l’existence des pogroms dénoncés par l’artiste ? »
Malheureusement, les seules intuitions de Przemysław Czarnek ne sont pas le cœur du problème…
Author(s): Joly, Laurent
Date: 2025
Abstract: Depuis les années 1990, l’usage des termes « révisionnisme » et « révisionniste » s’est imposé dans l’espace intellectuel et médiatique pour désigner, au-delà des auteurs d’extrême droite et faux savants niant l’existence des chambres à gaz, qualifiés de « négationnistes », tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, relativisent le génocide des Juifs et la complicité criminelle du gouvernement de Vichy. La négation d’un côté ; la minoration de l’autre. Dès 1990, l’historien Henry Rousso, auquel on doit l’introduction de la notion de « négationnisme » en France, évoquait une « histoire “révisionniste” de Vichy » à propos d’un ouvrage de François-Georges Dreyfus, Histoire de Vichy (Perrin), qui reprenait un certain nombre d’arguments pétainistes.
Mais, étonnamment, cet usage reste rarement explicité, alors qu’il a une histoire. L’objet du présent article vise à établir la généalogie et à retracer les évolutions et les lignes de force du contre-récit historique sur Vichy et les Juifs, de 1945 à nos jours. Pour cela, il se fonde sur l’étude de nombreux écrits et d’archives privées d’auteurs désireux de réhabiliter les dirigeants du régime pétainiste, de proposer une vision « pacifiante » des années noires ou d’aller à l’encontre d’une supposée doxa sur le sujet.Jusqu’à la fin des années 1960, les écrits justifiant la politique de Vichy et niant ou minimisant ses crimes sont d’abord et avant tout le fait d’avocats ou de parents des grandes figures liées à l’État français.
En juillet-août puis en octobre 1945, Philippe Pétain et l’ex-chef du gouvernement de Vichy Pierre Laval ont été jugés et condamnés à mort par la Haute Cour de justice pour trahison – la peine du vieux maréchal a été commuée en détention perpétuelle…
Date: 2025
Abstract: La culture mémorielle de l’Europe de l’Est a subi une transformation radicale après l’effondrement du communisme, du fait de l’« américanisation » de la Shoah, c’est-à-dire, pour reprendre les termes de Winfried Fluck, spécialiste de la culture allemande, un processus de démocratisation consistant à éradiquer toute complexité afin de rendre accessibles à un vaste public des événements complexes. De nouveaux musées ont été créés pour réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale d’un point de vue anticommuniste. Le langage utilisé ne correspondait ni à la culture mémorielle nationale, ni à la conceptualisation religieuse de la Shoah, ni au contexte linguistique et culturel de la vie dans l’Allemagne nazie avant et pendant le conflit. Divers auteurs ont analysé le phénomène des pays européens qui n’opposèrent aucune résistance à l’hégémonie de l’Allemagne nazie et de son programme politique. Ceux-ci s’accordent à dire que l’analyse devrait dépasser le clivage bourreaux-spectateurs-victimes.Il existe une contradiction flagrante entre la terminologie employée par la muséologie antifasciste avant 1989 et celle qui est en cours dans les nouveaux musées construits dans les années 2000. L’idée d’une coexistence avec l’Allemagne nazie est une question idéologique et politique majeure, notamment, aujourd’hui, avec la mise en relief illibérale de zones d’ombre précédemment ignorées dans le discours muséologique. Le présent article soutient que le terme « collaboration » n’est pas un bon critère de mesure des phénomènes qui ont fait l’objet de travaux récents…

Author(s): Becker, Annette
Date: 2025
Abstract: « Les mots n’appartiennent pas au ciel des idées. Qu’on le veuille ou non, ils ont des conséquences sur les faits. »
L’archevêque de Paris Jean-Marie Lustiger a offert en 1997 à l’un des plus grands historiens du génocide des Juifs, Saul Friedländer, une méditation sur le mal absolu et sur sa négation toujours répétée : « La Shoah est la noire lumière par laquelle il est possible de nommer par son nom l’horreur commise en Bosnie ou au Rwanda, les crimes de Pol Pot au Cambodge, ceux du génocide arménien. […] Dès lors, le négationnisme qui dénie les faits ou le révisionnisme qui les « trafique » en faisant des Juifs les artisans de leur propre destruction, ne sont pas à inscrire au compte du scepticisme ou de la relativité des opinions humaines. Ils deviennent significatifs d’une tentation universelle. Ils sont des figures du mensonge qui toujours nie pour fuir la vérité. »
Vingt-cinq ans plus tard, le 20 janvier 2022, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté par les voix de 193 pays (l’Iran s’étant abstenu) une résolution sur la « négation [denial] et la déformation de l’Holocauste » (Holocaust distorsion) qui s’appuie terme à terme sur la convention de 1948 « sur la prévention et la répression du crime de génocide » : « Notant que le négationnisme fait référence au discours et à la propagande qui nient la réalité historique et l’ampleur de l’extermination des Juifs par les nazis et leurs complices pendant la Seconde Guerre mondiale, connue sous le nom d’Holocauste ou Shoah…
Date: 2020
Abstract: Although digitization has become a word that is almost synonymous with democratization and citizen participation, many museums and other cultural heritage institutions have found it difficult to live up to this political vision of inclusivity and access for all. In Sweden, political ambitions to digitize the cultural heritage sector are high. Yet, institutions still struggle to reconcile their previous practices with new technologies and ethical guidelines for collecting and curating material. In this article we identify, analyse, and try to find resolutions for the current gap that exists between cultural heritage practice and government policy on digitization, open access, and research ethics. By examining two Swedish examples of Holocaust collections that have not been digitized because of internal policies of secrecy and confidentiality, we attempt to demonstrate how discourses about vulnerability affect the ways in which certain archival practices resist policies of accessibility and ethical research. In order to unpack the discourses on vulnerability, Carol Bacchi’s post-structural approach to policy analysis has been used together with Judith Butler’s theories on vulnerability and resistance. In addition to understanding how cultural heritage institutions in Sweden have protected some of their collections and how this has obstructed efforts to make these collections more accessible, we also offer some suggestions on how these issues can be resolved by reimagining digitization as transformation.
Date: 2022
Abstract: Проаналізовано значення поняття «культура історичної пам’яті», розглянуто історію її формування у Західній Європі, особливості ландшафту пам’яті у Східній Європі та Україні, визначено ключові питання історичної політики України, які мають потенціал перешкодити європейській інтеграції України. Внаслідок проведеного дослідження встановлено, що Україна належить до східноєвропейського регіону історичної пам’яті, якому притаманні етатизм, єдність та героїчність, віктимність, сек’юритизація. На шляху до європейської інтеграції перед Україною поставатимуть проблеми піднесення ролі Голокосту в історичній пам’яті та визнання часткової відповідальності за злочини колаборантів, обмеження регулювання з боку держави історичної сфери, українсько-польських історичних конфліктів. Водночас може відбуватися дифузія західноєвропейської та східноєвропейської моделей пам’яті.
Date: 2024
Author(s): Cowan, Paula
Date: 2025
Abstract: At the time of writing, one consequence of Israel’s response to the massacre that took place in Israel by Hamas on 7 October 2023 is an unprecedented surge in global antisemitism. This massacre was the largest mass murder of Jewish civilians since the Holocaust; its scale, brutality and sadism have led to comparisons with the Holocaust, and to more and deeper sensitivities and controversies in Holocaust Education. In an attempt to address this, the proposed chapter will discuss the relationship between Holocaust Education and Antisemitism Education, and its relevance to Religious Education (RE) in schools.

Holocaust Education comprises learning about and from the Holocaust (Cowan and Maitles, Understanding and teaching Holocaust education. Sage, 2017). The former focuses on the historical narrative; the latter focuses on moral issues related to active citizenship. Research findings in England (Foster, Pettigrew and Pearce et al., What do students know and understand about the Holocaust? Evidence from English secondary schools. Centre for Holocaust Education, UCL Institute of Education, 2016, p. 1) were that 68% of students (n = 7952 students) were “unaware of what ‘antisemitism’ meant”. Similarly, during a group interview, following their return from a visit to Auschwitz-Birkenau organised by the Archdiocese of Glasgow, Scotland, each of the four students indicated that they did not understand the term “antisemitism” (Cowan & Maitles, 2017, p. 139). Further, Short’s discussion of the failings of learning from the Holocaust included the lack of reference to “the key role played by Christian antisemitism in preparing the groundwork for the Holocaust” (Short, Learning from genocide? A study in the failure of Holocaust education. Intercultural Education, 16(4), 367-380, 2005; Failing to learn from the Holocaust. In As the Witnesses Fall Silent: 21st Century Holocaust Education in Curriculum, Policy and Practice (pp. 455–468), 2015). Cowan and Maitles (2017, p. 56) further assert that historical antisemitism contributes to understanding present-day antisemitism.
Date: 2023
Abstract: Significance

Commemoration initiatives seek to increase the public visibility of past atrocities and the fates of victims. This is counter to the objectives of revisionist actors to downplay or deny atrocities. Memorials for victims might complicate such attempts and reduce support for revisionist actors. The current research examines whether, on the level of local neighborhoods, exposure to memorials for victims of NS persecution can reduce support for a far-right, revisionist party. We find that, in Berlin, Germany, the placement of small, local “stumbling stones” commemorating victims and survivors of NS persecution, is associated with a substantial decrease in the local far-right vote share in the following election. Our study suggests that local, victim-focused memorials can reduce far-right support.

Abstract

Does public remembrance of past atrocities lead to decreased support for far-right parties today? Initiatives commemorating past atrocities aim to make visible the victims and crimes committed against them. This runs counter to revisionist actors who attempt to downplay or deny atrocities and victims. Memorials for victims might complicate such attempts and reduce support for revisionist actors. Yet, little empirical evidence exists on whether that happens. In this study, we examine whether exposure to local memorials that commemorate victims of atrocities reduces support for a revisionist far-right party. Our empirical case is the Stolpersteine (“stumbling stones”) memorial in Berlin, Germany. It commemorates victims and survivors of Nazi persecution in front of their last freely chosen place of residence. We employ time-series cross-sectional analyses and a discontinuity design using a panel dataset that matches the location and date of placement of new Stolpersteine with the election results from seven elections (2013 to 2021) at the level of polling station areas. We find that, on average, the presence of Stolpersteine is associated with a 0.96%-point decrease in the far-right vote share in the following election. Our study suggests that local memorials that make past atrocities visible have implications for political behavior in the present.
Date: 2025
Author(s): Manca, Stefania
Date: 2022
Date: 2025
Author(s): Sullam, Simon Levis
Date: 2025
Date: 2024
Author(s): Mašát, Milan
Date: 2025
Abstract: The paper is devoted to the presentation of the results of a research survey, the aim of which was to find out the opinions of teachers who were professionally working at the first level of primary schools at the time of the quantitative research survey. A total of 319 primary school first cycle teacher education students, 300 females and 19 males, participated in the study at different stage I of their studies. A certain limit to the inclusion of these events in teaching at all levels of institutional education, from our point of view, is the concern of educators about the reaction of the pupils’ legal representatives. We are convinced that, with appropriately chosen methods and forms of teaching, the Shoah can be implemented in the teaching of the first level of primary schools through methods that lead to the de-abstraction of this phenomenon. In most cases in favor of integrating the Shoah phenomenon into teaching at the first level of primary schools, especially through authentic artistic creations of children.

IMPACT STATEMENT
The paper is devoted to the presentation of the results of a research investigation conducted among 319 students of teaching for the first stage of primary schools. The evaluation of the questionnaires shows that most issues are included in the eighth grade of primary school, in the subject of History, which is predestined by its content to integrate events anchored in history. The subjects of Civic Education and Czech Language and Literature also scored significantly. Positive responses were received, while Education in European and Global Contexts, Education for Democratic Citizenship and Multicultural Education were among the cross-cutting themes.
Date: 2025
Author(s): Frank, van Vree
Date: 2024
Abstract: ‘Het was prachtig zoals de wielen van de wagons in het begin in Nederland rolden …’ aldus een trotse Adolf Eichmann, het organisatorische meesterbrein achter de deportaties van de joden uit de door nazi-Duitsland bezette gebieden naar de vernietigingskampen, enkele jaren na de oorlog. Hij had alle reden tevreden te zijn. In geen enkel ander West-Europees land werd zo’n groot deel van de joodse bevolking weggevoerd en vermoord, en dat had ook te maken met de medewerking van veel Nederlandse instanties. Een harde en pijnlijke waarheid, die velen in Nederland aanvankelijk niet onder ogen wilden zien. In dit boek worden geschetst hoe Nederland met de herinnering aan de Jodenvervolging is omgegaan, vanaf de eerste jaren na de bevrijding tot aan de opening van het Nationaal Holocaust Museum in 2024. Opvallend daarbij is dat de nazistische vervolging in Nederland al in de jaren zestig een belangrijke plaats kreeg in de nationale herinneringscultuur, vooral dankzij het Eichmann-proces en het werk van Jacques Presser. Het nationalistische beeld van de oorlog als een periode van ‘onderdrukking en verzet’, waarin de Jodenvervolging in de eerste plaats werd gezien als een illustratie van de Duitse terreur tegen het Nederlandse volk, bleek niet langer houdbaar. Vanaf de jaren negentig zou Nederland steeds meer onder invloed raken van de internationale herinneringscultuur die zich vormde rond het begrip ‘Holocaust’, een term die aanvankelijk buiten de VS geheel onbekend was. Dat proces laat zich goed aflezen aan het taalgebruik en de herdenkingsrituelen, maar ook aan monumenten, musea, media, film en literatuur. Rond de Holocaust ontstond een soort ‘burgerlijke religie’, die niet alleen politiek wordt beleden, in Europa, de VS en andere delen van de wereld, maar ook diep geworteld is in de cultuur en samenleving, te beginnen in Nederland. Nederland en de herinnering aan de Jodenvervolging biedt een diepgravend overzicht van de omgang met de herinneringen aan de meest pijnlijke en ingrijpende episode uit de moderne Nederlandse geschiedenis. Frank van Vree is em. hoogleraar Geschiedenis van Oorlog, Geweld en Herinnering aan de Universiteit van Amsterdam. Eerder was hij directeur van het NIOD en decaan van de Faculteit Geesteswetenschappen van de UvA. Hij publiceerde een groot aantal studies op het terrein van de moderne geschiedenis en historische cultuur.
Editor(s): Koschut, Simon
Date: 2020