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Date: 2024
Abstract: The World Wide Web (WWW) and digitisation have become important sites and tools for the history of the Holocaust and its commemoration. Today, some memory institutions use the Internet at a high professional level as a venue for self-presentation and as a forum for the discussion of Holocaust-related topics for potentially international, transcultural and interdisciplinary user groups. At the same time, it is not always the established institutions that utilise the technical possibilities and potential of the Internet to the maximum. Creative and sometimes controversial new forms of storytelling of the Holocaust or more traditional ways of remembering the genocide presented in a new way with digital media often come from people or groups who are not in the realm of influence of the large memorial sites, museums and archives. Such "private" stagings have experienced a particular upswing since the boom of social media. This democratisation of Holocaust memory and history is crucial though it is as yet undecided how much it will ultimately reinforce old structures and cultural, regional or other inequalities or reinvent them. The “Digital space” as an arbitrary and limitless archive for the mediation of the Holocaust spanning from Russia to Brazil is at the centre of the essays collected in this volume. This space is also considered as a forum for negotiation, a meeting place and a battleground for generations and stories and as such offers the opportunity to reconsider the transgenerational transmission of trauma, family histories and communication. Here it becomes evident: there are new societal intentions and decision-making structures that exceed the capabilities of traditional mass media and thrive on the participation of a broad public.
Author(s): Susán, Eszter
Date: 2024
Author(s): Kasianov, Georgiy
Date: 2025
Abstract: Cet article aborde la restauration de la mémoire de la Shoah en Ukraine, ainsi que le rôle, dans ce processus, de différents acteurs de la mémoire et de leurs actions. Cette question sera étudiée à la lumière des changements intervenus dans la politique historique ukrainienne au cours des années 1990-2010, à travers le prisme de l’interaction entre un récit national ethnocentré et la mémoire de la Shoah. Les choix mémoriels de l’Ukraine s’inscrivent dans ce qu’on pourrait qualifier de « modèle est-européen » au sein duquel domine un récit focalisé sur le groupe ethnique majoritaire qui y tient le rôle principal. L’histoire de l’Ukraine est celle des Ukrainiens ethniques et est racontée comme le long cheminement d’un peuple vers la création d’un État national (ou vers le rétablissement de celui-ci). On y observe enfin surtout des discours post-traumatiques et postcoloniaux, ainsi qu’une lecture des relations avec les pays voisins fondée sur des rivalités. Dans ce contexte, l’appropriation de la mémoire sociale (culturelle) de la Shoah et son inclusion dans le récit mémoriel officiel font inévitablement face à des difficultés.
En Ukraine, cette intégration rencontre les mêmes obstacles qu’ailleurs en Europe centrale et orientale et dans les pays baltes :
Premièrement, nous l’avons dit, on ne peut brosser le tableau complet de la Shoah sans se heurter au récit national canonique dans lequel la mémoire de la Shoah, que ce soit sous sa forme nationale ou transnationale, n’est pas présentée comme faisant partie de la mémoire collective…
Author(s): Ragaru, Nadège
Date: 2025
Abstract: To be valid, history must be predicated on absolute, uncompromising truth, not manipulation. Eighty years ago, 48,000 Jews were not deported from Bulgaria — while 11,343 other Jews were cruelly loaded on trains bound for Treblinka where they were murdered. These are two interdependent realities that cannot be and must not be allowed to be uncoupled.
Il suffirait de si peu. Au regard de maints États européens alliés, satellisés ou occupés par l’Allemagne nazie, la politique de la Bulgarie envers les populations juives pendant la Seconde Guerre mondiale se prête à une lecture moins sombre. Signataire du Pacte tripartite le 1er mars 1941, le pays ne participa pas à l’offensive allemande de juin 1941 contre l’URSS ; son armée ne prit aucune part à la « Shoah par balles » et ses citoyens n’apportèrent pas de contribution aux exactions des Einsatzgruppen, ces unités mobiles d’extermination du Reich. Le « vieux royaume de Bulgarie » (frontières d’avant avril 1941) ne procéda pas à l’internement systématique et à l’extermination sur son territoire de ses citoyens juifs à la différence, par exemple, de l’État indépendant croate ustaša, né du démantèlement du royaume de Yougoslavie après son invasion par les nazis en avril 1941. La Bulgarie ne connut pas non plus les atrocités des pogroms de Bucarest et de Iaşi perpétrés dans la Roumanie de 1941, cet autre allié du Reich. Enfin, la presque totalité de la communauté juive de Bulgarie, soit environ 48 000 citoyens, survécut à la guerre après que le gouvernement eut reporté, puis renoncé à déporter une partie, sinon de la totalité, de cette communauté…
Author(s): Forecki, Piotr
Date: 2025
Abstract: Lors du festival Open City organisé à Lublin, en octobre 2019, l’artiste Dorota Nieznalska a présenté une installation intitulée « Judenfrei (Bûcher numéro 1) ». Cette œuvre présentait un bûcher recouvert de pancartes partiellement brûlées, sur lesquelles figuraient les noms de localités où, entre 1941 et 1946, des pogroms contre les Juifs furent perpétrés par des Polonais. À proximité de l’installation, les organisateurs avaient disposé un panneau explicatif précisant que ces crimes furent commis en toute connaissance de cause par des membres des communautés locales, animés par des instincts bas, la haine, l’antisémitisme et l’appât d’un enrichissement facile. Przemysław Czarnek, alors voïvode de la région de Lublin et futur ministre de l’Éducation et des Sciences au sein du gouvernement du parti Droit et Justice (PiS), a vivement réagi. Il a dénoncé publiquement l’installation de Nieznalska, la qualifiant d’« acte antipolonais », tout en fustigeant le panneau d’information qu’il a accusé de véhiculer un « mensonge ». Il a exigé du maire de Lublin qu’il fasse retirer cette œuvre controversée. Face à cette critique, la chercheuse Joanna Tokarska-Bakir, spécialiste des pogroms, a dénoncé l’ignorance du voïvode et s’en est indignée : « Comment peut-on laisser libre cours à ses intuitions face à des études scientifiques irréfutables qui attestent l’existence des pogroms dénoncés par l’artiste ? »
Malheureusement, les seules intuitions de Przemysław Czarnek ne sont pas le cœur du problème…
Author(s): Joly, Laurent
Date: 2025
Abstract: Depuis les années 1990, l’usage des termes « révisionnisme » et « révisionniste » s’est imposé dans l’espace intellectuel et médiatique pour désigner, au-delà des auteurs d’extrême droite et faux savants niant l’existence des chambres à gaz, qualifiés de « négationnistes », tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, relativisent le génocide des Juifs et la complicité criminelle du gouvernement de Vichy. La négation d’un côté ; la minoration de l’autre. Dès 1990, l’historien Henry Rousso, auquel on doit l’introduction de la notion de « négationnisme » en France, évoquait une « histoire “révisionniste” de Vichy » à propos d’un ouvrage de François-Georges Dreyfus, Histoire de Vichy (Perrin), qui reprenait un certain nombre d’arguments pétainistes.
Mais, étonnamment, cet usage reste rarement explicité, alors qu’il a une histoire. L’objet du présent article vise à établir la généalogie et à retracer les évolutions et les lignes de force du contre-récit historique sur Vichy et les Juifs, de 1945 à nos jours. Pour cela, il se fonde sur l’étude de nombreux écrits et d’archives privées d’auteurs désireux de réhabiliter les dirigeants du régime pétainiste, de proposer une vision « pacifiante » des années noires ou d’aller à l’encontre d’une supposée doxa sur le sujet.Jusqu’à la fin des années 1960, les écrits justifiant la politique de Vichy et niant ou minimisant ses crimes sont d’abord et avant tout le fait d’avocats ou de parents des grandes figures liées à l’État français.
En juillet-août puis en octobre 1945, Philippe Pétain et l’ex-chef du gouvernement de Vichy Pierre Laval ont été jugés et condamnés à mort par la Haute Cour de justice pour trahison – la peine du vieux maréchal a été commuée en détention perpétuelle…
Date: 2022
Abstract: Проаналізовано значення поняття «культура історичної пам’яті», розглянуто історію її формування у Західній Європі, особливості ландшафту пам’яті у Східній Європі та Україні, визначено ключові питання історичної політики України, які мають потенціал перешкодити європейській інтеграції України. Внаслідок проведеного дослідження встановлено, що Україна належить до східноєвропейського регіону історичної пам’яті, якому притаманні етатизм, єдність та героїчність, віктимність, сек’юритизація. На шляху до європейської інтеграції перед Україною поставатимуть проблеми піднесення ролі Голокосту в історичній пам’яті та визнання часткової відповідальності за злочини колаборантів, обмеження регулювання з боку держави історичної сфери, українсько-польських історичних конфліктів. Водночас може відбуватися дифузія західноєвропейської та східноєвропейської моделей пам’яті.
Date: 2025
Author(s): Sullam, Simon Levis
Date: 2025
Date: 2024
Editor(s): Koschut, Simon
Date: 2020
Author(s): Lévy, Erez
Date: 2024
Abstract: Cette contribution tente d’approcher les sentiments nourris par le souvenir du Yiddishland à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle. Elle cherche, afin d’aborder cette sphère habitée par l’ancrage familial, traversée par des antagonismes idéologiques, hantée par le souvenir de l’émigration et de l’intégration ainsi que celui de souffrances inouïes et longtemps indicibles, à suivre les représentations idéales d’un monde perdu, dans le domaine de la culture et dans celui des utopies politiques, en s’intéressant d’une part à des aspects du renouveau de l’expression culturelle yiddish en France au cours des trois dernières décennies, en particulier dans la chanson (Jacques Grober, Violette Szmajer, Batia Baum, Michèle Tauber et le groupe du Paon doré) ; d’autre part aux survivances des motifs d’utopie politique trouvant leur source dans l’épopée idéologique et historique du Yiddishland (Charles Melman, Mojsze Zalcman) ; enfin à la réappropriation de la mémoire véhiculée par le yiddish telle qu’elle peut être perçue dans les interviews réalisées par Max Kohn entre 2006 et 2016. Cette recherche, tentative d’exploration d’un cheminement affectif vers le yiddish de la part d’un enfant né à cette époque en Israël et ayant grandi en France dans une famille non yiddishophone, se limitera à certaines expressions de cette mémoire et de ces motifs d’espérance en France, sans s’interdire de les mettre en rapport avec des expressions analogues dans d’autres pays de la diaspora juive ou en Israël.
Date: 2022
Abstract: This thesis explores the topic of anti-Jewish violence and memory empirically, using three different methods of inquiry. The first chapter employs a deductive approach to study how insurgent presence influences survival of genocide targets. I explore the case of the Holocaust in World War Two France using archival collections on Jews’ arrests and La Résistance members’ presence. I employ an instrumental variable method in which I instrument insurgent presence with soldier deaths from World War One. I probe my findings with qualitative analysis of chosen typical cases in order to investigate the mechanisms that govern the relationship. I find that insurgents helped Jews survive by providing them with information, help networks, and sharing the skills they developed to evade their common enemy, the Nazi occupier and collaborating Vichy state. The second chapter employs an exploratory approach and asks whether Wikipedia captures collective memory. Drawing on anthropological and historical literatures, it proposes a way to operationalise collective memory as actor-role associations and measure it with Wikipedia data. Comparing our findings with the qualitative research on Poles’ collective memory of World War Two, we conclude that Wikipedia serves as a unique data source to describe the content of national collective memories. In the third chapter I review literature on anti-Jewish “pogroms” to establish what the term means. I find considerable disagreement about the definition of the term in extant literature and propose to substitute it with other vocabulary from the wider literature on conflict – “mass categorical violence,” “state repression,” and “communal attacks.” I review two recent studies that used the word “pogroms” when seeking to explain their occurrence. I argue that the proposed typology would better capture the main characteristics of the violence typically called “pogroms” and enable better future sample specification and analyses.
Author(s): Hesse, Isabelle
Date: 2024
Abstract: Examines an important relational shift in British and German cultural depictions of Palestine and Israel since 1987
Develops relationality as a critical tool to challenge mainstream ideas about Israeli and Palestinian narratives as separate and not connected to European histories of the Holocaust and colonialism
Argues that Israel and Palestine are used as geopolitical and imaginary spaces to discuss social and political concerns in the United Kingdom and in Germany
Examines works by authors and directors from outside of Israel and Palestine, including those with no direct link to the conflict, thus extending our understanding of Palestine and Israel as signifiers in the contemporary period
Offers a comparative analysis of British and German literature, TV drama, and film which focuses on country-specific case studies to identify common trends in imagining and reimaging Israel and Palestine since the first Palestinian Intifada
Discusses works published since 1987 which depict encounters between (Israeli) Jews and Palestinians since 1947 which depict encounters between (Israeli) Jews and Palestinians and their narratives since 1947
Isabelle Hesse identifies an important relational turn in British and German literature, TV drama, and film published and produced since the First Palestinian Intifada (1987-1993). This turn manifests itself on two levels: one, in representing Israeli and Palestinian histories and narratives as connected rather than separate, and two, by emphasising the links between the current situation in Israel and the Occupied Palestinian Territories and the roles that the United Kingdom and Germany have played historically, and continue to play, in the region. This relational turn constitutes a significant shift in representations of Israel and Palestine in British and German culture as these depictions move beyond an engagement with the Holocaust and Jewish suffering at the expense of Palestinian suffering and indicate a willingness to represent and acknowledge British and German involvement in Israeli and Palestinian politics.
Author(s): Egorova, Yulia
Date: 2024
Author(s): Matyjaszek, Konrad
Date: 2024