Names That Show Time: Turkish Jews as “Strangers”and the Semiotics of Reclassification
In this article, I discuss the anthropological value of focusing on ontological processes in which seemingly local, native, or indigenous people are reclassified as foreigners. Building on theories of language and time, I show, through the ethnographic example of Jewish naming in Istanbul, how names come to signify foreignness. I also explore naming as a process through which the subjects of reclassification themselves understand present-day ontologies as historically informed and context dependent. By studying moments of categorical reassignment, I detail the social semiotic processes that drive the classification of signs as indices of belonging or exclusion. Anthropologists increasingly study military, juridical, and economic ontologies that reorder, relocate, and restrict human (and nonhuman) groups. I illuminate a quieter space, that of naming, through which classifications are made and undone.
Bu makalede, yerel, yöreye ait ve doğma büyüme yerli kişilerin yabancı olarak yeniden sınıflandırılmasının görüldüğü varlıksal (ontolojik) süreçlere odaklanmanın antropolojik değerini tartışacağım. Çalışmayı dil ve zaman kuramlarıüzerine kurarak, İstanbul Musevilerinin adlandırılmasını konu alan etnografik bir örnekleme aracılığı ile, isimlerin nasıl bir yabancılık anlamı yüklendiğini göstermeyi umuyorum. Aynı zamanda, yeniden sınıflandırmaya mazur kalanların kendilerinin güncel ontolojileri tarihsel olarak belirlenmiş ve bağlama dayalı olarak kavrayageldikleri süreçleri de araştırıyorum. Kategorilerin yeniden tayin edildiği belirli anları irdeleyerek, göstergelerin sınıflandırılmasını aidiyet ve dışlama endeksine dönüştüren toplumsal göstergebilimsel süreçleri ayrıntılandırıyorum. Antropologlar gün geçtikçe insan (ve insan olmayan) grupları tekrar düzene sokan, yerinden eden ya da kısıtlayan askeri, hukuksal ve ekonomik ontolojilerin üzerine eğiliyorlar. Bense daha sessiz sedasız bir mekana eğilerek, sınıflandırmaların inşa edilip tekrar bozulduğu isimlendirme alanına ışık tutmaya çalışıyorum.
Cet article interroge, d’un point de vue anthropologique, le bien-fondé des processus ontologiques par lesquels des populations dites locales, natives ou autochtones sont (re-)catégorisées comme étrangères. A travers l’exemple ethnographique des noms juifs à Istanbul, et en m’appuyant sur les théories du langage et du temps, je montre comment les noms en viennent à signifier “étranger.” J’explore également la nomination en tant que processus à travers lequel les sujets de cette reclassification eux-mêmes perçoivent ces schémas de catégorisation comme déterminés par une histoire et dépendants d’un contexte. En étudiant certains moments de réassignation fondamentaux, je précise les processus sémiotiques sociaux qui conduisent à la classification de signes comme indices d’appartenance ou d’exclusion. Les anthropologues étudient de plus en plus les ontologies militaires, juridiques et économiques qui réordonnent, resituent et restreignent des groupes humains (et nonhumains). Mon étude met en lumière les mécanismes d’un espace plus discret, celui de la nomination, à travers lequel des classifications sont faites et défaites.
Cet article interroge, d’un point de vue anthropologique, le bien-fondé des processus ontologiques par lesquels des populations dites locales, natives ou autochtones sont (re-)catégorisées comme étrangères. A travers l’exemple ethnographique des noms juifs à Istanbul, et en m’appuyant sur les théories du langage et du temps, je montre comment les noms en viennent à signifier “étranger.” J’explore également la nomination en tant que processus à travers lequel les sujets de cette reclassification eux-mêmes perçoivent ces schémas de catégorisation comme déterminés par une histoire et dépendants d’un contexte. En étudiant certains moments de réassignation fondamentaux, je précise les processus sémiotiques sociaux qui conduisent à la classification de signes comme indices d’appartenance ou d’exclusion. Les anthropologues étudient de plus en plus les ontologies militaires, juridiques et économiques qui réordonnent, resituent et restreignent des groupes humains (et nonhumains). Mon étude met en lumière les mécanismes d’un espace plus discret, celui de la nomination, à travers lequel des classifications sont faites et défaites.
112(3)
384–396
Names That Show Time: Turkish Jews as “Strangers”and the Semiotics of Reclassification
Link to downloadable pdf on academia.edu
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Names That Show Time: Turkish Jews as “Strangers”and the Semiotics of Reclassification. 2010: 384–396. https://archive.jpr.org.uk/object-tur17