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Author(s): Ragaru, Nadège
Date: 2025
Abstract: To be valid, history must be predicated on absolute, uncompromising truth, not manipulation. Eighty years ago, 48,000 Jews were not deported from Bulgaria — while 11,343 other Jews were cruelly loaded on trains bound for Treblinka where they were murdered. These are two interdependent realities that cannot be and must not be allowed to be uncoupled. Il suffirait de si peu. Au regard de maints États européens alliés, satellisés ou occupés par l’Allemagne nazie, la politique de la Bulgarie envers les populations juives pendant la Seconde Guerre mondiale se prête à une lecture moins sombre. Signataire du Pacte tripartite le 1er mars 1941, le pays ne participa pas à l’offensive allemande de juin 1941 contre l’URSS ; son armée ne prit aucune part à la « Shoah par balles » et ses citoyens n’apportèrent pas de contribution aux exactions des Einsatzgruppen, ces unités mobiles d’extermination du Reich. Le « vieux royaume de Bulgarie » (frontières d’avant avril 1941) ne procéda pas à l’internement systématique et à l’extermination sur son territoire de ses citoyens juifs à la différence, par exemple, de l’État indépendant croate ustaša, né du démantèlement du royaume de Yougoslavie après son invasion par les nazis en avril 1941. La Bulgarie ne connut pas non plus les atrocités des pogroms de Bucarest et de Iaşi perpétrés dans la Roumanie de 1941, cet autre allié du Reich. Enfin, la presque totalité de la communauté juive de Bulgarie, soit environ 48 000 citoyens, survécut à la guerre après que le gouvernement eut reporté, puis renoncé à déporter une partie, sinon de la totalité, de cette communauté…