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Author(s): Bodenheimer, Alfred
Date: 2018
Abstract: Si l’on considère à deux ans de distance le débat sur la circoncision qui a secoué l’Allemagne en 2012, et du point de vue d’un combattant juif alors focalisé uniquement sur la circoncision juive de garçons, ma conclusion est que la circoncision a perdu son innocence. Certes, il y a toujours eu des livres de Juifs et des articles de non-Juifs pour s’en prendre à la circoncision ; et certes, il y eut de nombreuses discussions sur certaines pratiques, comme la Metzitza bePeh, la succion du sang par le mohel qui exécute la circoncision, par exemple quant à savoir si l’usage d’une paille en verre devait être rendu obligatoire – et malgré tout, la circoncision était un acte qui semblait aller de soi. Et quiconque souhaitait y renoncer pour son fils y renonçait. Or, avec le débat sur la circoncision, qui a eu lieu dans une Europe centrale qui considère la religion avec méfiance dès qu’elle poursuit des buts autres que thérapeutiques, les choses ont changé d’un coup. Au prétexte des complications qui survinrent lors de la circoncision d’un garçon musulman, circoncision qui n’avait pour ainsi dire rien à avoir avec une berit milah (considérant l’âge du garçon, le lieu, les participants et les conditions de l’acte) – la circoncision a été prise dans une spirale de légitimations, qui n’avait pour ainsi dire rien à voir avec le rapport que la majorité des juifs entretiennent à l’égard de cette tradition, ou, pour employer ici le terme religieux, de cette mitsvah.